L'illumination de Mars (2/5)

Publié le par Aurélia LEDOUX

L'illumination de Mars (2/5)

Message du Guérisseur Lestrys

 

Voici la suite de nos aventures sur Mars, juste après l'arrivée de Stency dans la caverne des rescapés.

  • Merci amis, de m'inviter en votre si honorable demeure, émit Stency en un vocable commun très appréciable.

  • Nous sommes surpris de ta venue, petit. Assieds-toi donc, je vais te préparer un petit plat. Nous n'avons pas grand chose à manger, mais ces filets d'algues te feront du bien, expliqua la dame avenante. Je suis Istigrit, se présenta t-elle. Sois sans crainte, mon noble époux, le physicien Sizris Quaïsiverth a réussi a filtrer les particules dangereuses. Il est d'un caractère fort vif parfois, mais c'est un bon alien aux grandes visées scientifiques.

     

    Le petit Stency huma un breuvage à la senteur assez fruitée, et le but à petites gorgées. C'était assez bon, admit-il.

 

 

  • Sektoma nis alanisibel ? demanda Andezza.

  • D'où viens-tu mon enfant ? Étais-tu avec le congrès d'explorateurs que nous avons aperçu voici deux jours ? s'enquit Istigrit.

  • Oui, répondit Stency. Je me trouve loin de mes pères à présent. Et vous ? Faisiez-vous partie d'un convoi ?

  • Cela a été assez terrible fit la dame, attendant qu'il termine son repas. Nous venons de la planète Arétha. Nous sommes pourtant des Denakhs comme toi. Sur ce monde, nos familles nous espèrent toujours. Nous avons envoyé plusieurs messages psychiques de détresse, mais sans résultat. Nous pensons que cette ville est enfermée dans une bulle, une installation très ancienne, qui empêche les pensées de quitter cette planète. Mon époux Sizris, et notre chef, la physicienne Semna Eskwivert, sont partis dans les entrailles de cette cité pour trouver et débrancher ce dispositif. Cela fait trois mois que nous recherchons un moyen de sortir d'ici. Notre vaisseau a eu une avarie, il comptait une quarantaine de membres, nous nous sommes arrêtés sur Mars pour réparer notre navire. Mais ce dernier s'est écrasé dans les montagnes. Malgré le péril, nos plus habiles experts ont réussi à reconstituer la coque en partie. Une partie des nôtres a péri, du fait du crash et de l'atmosphère martienne qui est dangereuse pour nos poumons. Les autres, une vingtaine, se sont disséminés à la surface de cette planète, pour trouver de l'aide. Nous avons pu rejoindre ce lieu à l'aide d'un tracteur des sables. Notre mission était de débrancher le dispositif installé dans cette cité. Il brouille nos signaux et les fait rebondir...

  • Moi toujours essayer, émit avec peine le petit Andezza.

  • Oui, je sais, fit la douce Istigrit. Tu es si brave ! Voici notre autre petit explorateur, expliqua t-elle en montrant un lit minuscule occupé par un petit immature endormi. Nous l'avons nommé Schin, en hommage à cette planète.

 

Stency impressionné s'approche pour contempler le petit alien endormi, dont la tête révéle les fontanelles ouvertes. Cela est normal pour un enfant, car chez ces aliens, la croissance du crâne après la naissance est très importante et très rapide. Le crâne se développe en environ huit mois, puis ensuite, le corps et les membres grandissent et s'allongent. Les fontanelles se referment au bout d'un an, voici pourquoi l'enfant possédait un crâne absolument énorme par rapport à son corps filiforme.

 

Un bruit se fait entendre, celui de la marche de deux nouveaux venus. Le petit Schin ouvre les yeux. Ils sont rouges et très surpris, face au jeune Stency qu'il ne connaît pas encore. Il rampe hors de son lit lentement. Istigrit se penche vers lui pour l'embrasser.

  • Veux-tu le prendre ? demande t-elle au petit Stency ravi.

  • Oui, s'étonne le petit alien.

 

Istigrit pose son enfant sur ses genoux et lui explique comment le tenir. Stency bégaye de joie, le petit Schin est très affectueux, il rit de joie, gazouillant des mots hésitants.

 

Deux visiteurs entrent dans le vaisseau, figés de stupeur.

  • Que veut dire cela ? grince la physicienne Eskwivert, une grande alien aux yeux jaunes courroucés. Tu donnes asile à une créature inconnue en notre vaisseau ? Je vois là une très grave menace ! dit-elle avec fureur.

  • Ce n'est qu'un enfant, répond Istigrit. L'avez-vous remarqué ? Quelle menace peut-il receler ?

  • Contamination bactérienne ! profère Eskwivert en s'avançant à grands pas dans la pièce.

  • Il est des nôtres, explique Istigrit. Et il se trouve en parfaite santé. Ce petit a simplement perdu ses pères...

  • Bien... bien... et qu'est ce qui nous prouve que cet enfant n'est pas à la solde d'un détachement militaire ? grogne Sizris, bien plus petit qu'elle. Nous avons croisé des légions d’humanoïdes surentraînés qui jouent à la guerre avec bonheur !

  • Prenons le risque, soupire Istigrit fatiguée de justifier autant de raisons. Les clones ne mentent pas. De plus, je vois mal pourquoi un groupe de militaires serait enclin à nous trouver intéressants. Nous ne possédons pas la moindre valeur marchande. Notre vaisseau est détruit, et nous dépérissons chaque jour qui vient.

 

Convaincus par ces propos lucides, les aliens s'asseyent. Sizris et Semna, malgré leur différend, sont exténués. Ils mangent de bon appétit. Andezza reprend le petit Schin sur ses genoux.

 

  • Repartons, propose Sizris. Le tracteur des sables nous offre une voie de repli. Les nôtres ont adressé un message psychique faible mais fort rassurant. Ils ont découvert une source d'eau salée.

  • Nous sommes tout près de la grande voie qu'Andezza a entrevu en rêve... Peut-être n'avez-vous pas assez exploré ces galeries ! explique Sizris.

  • Vraiment ? Des eaux soufrées, des uranides, du cinabre, et pour finir, des gisements de radium !!! Ce lieu est inexplorable sans équipement, répond Semna. Je refuse qu'un seul des nôtres mette sa vie plus avant en péril. Nos sens d'aliens nous ont permis d'échapper à tout cela, mais Andezza a besoin de repos, dit-elle en fixant le petit clone au bras blessé qu'il peinait à mouvoir.

 

Ils sont tous bien plus inquiets qu'ils ne le montrent. Malgré sa blessure, le jeune être refuse de prendre du repos.

 

  • Je me demande si tu as bien nettoyé cela, questionne Sizris d'un ton vif. Tu devrais être guéri depuis longtemps.

     

Andezza pousse un faible cri. Il soupire, il n'a nulle envie de quitter cet endroit.

Semna se tourne vers Stency et le fixe. Le petit clone frémit sous l'éclat de ses prunelles jaunes impérieuses.

 

  • Parle-nous de toi, mon enfant. Comment peux-tu être veillé par plusieurs pères ? Cela est peu courant sur notre monde.

  • Le guérisseur Lestrys est mon père, mon ancien maître, il veille sur moi depuis presque toujours. Darsimen est un autre alien très âgé qui veille sur moi. Il aime à raconter des récits et il est très amusant.

  • Où sont-ils ? demande le petit Andezza.

  • Ils sont tout près. Je sens leur présence, répond Stency en fixant la falaise.

  • Vraiment ? Quelles sont leurs activités ? demande aussitôt Sizris avec méfiance.

  • Mon père aime à soigner les êtres, surtout les enfants. Il est soucieux de guérir le plus grand nombre d'êtres possible. Il peut soigner des blessures très graves, des hanches, des épines dorsales fracturées. Il apprend à soigner les lésions céphaliques. Darsimen est très habile en réfection de réacteurs, de vaisseaux antiques poussifs et rouillés, expose Stency.

  • Voilà qui est peu ordinaire. Il s'agit là de compétences très avancées..., répond Istigrit. Pour quelle raison leur mission les a-t-elle conduits jusqu'ici ?

  • Pour explorer cette cité, dont les parements sont couverts de hiéroglyphes...

  • Répond, enfant, et ne brode pas, gronde Semna avec vigueur.

  • Votre signal de détresse a été capté, avoue le petit Stency épouvanté.

  • Et voilà ! fait la grande alien avec mécontentement.

     

Il s'ensuit un long, un très long silence. Nul ne fait de geste. En gémissant, le petit Schin tend les bras vers Stency.

 

 

La grande Istigrit le pose sur ses genoux et berce le petit alien.

  • En voilà assez ! proteste-t-elle. Pourquoi donc devrions-nous refuser une aide aussi appropriée. Les pères de cet enfant sont précisément ceux qui peuvent nous aider à repartir chez nous ! Qu'attendez-vous ? Je refuse de mourir sur ce monde ! Les enfants ont besoin de soins !

  • Nous ne savons précisément pas dans quoi nous nous embarquons. Il faut décider avec mesure et discernement. Beaucoup des nôtres ont été décimés par les pillards du désert. Il convient de faire de nombreuses projections avant de nous engager, répond la vénérable Semna en soupirant. La décision finale me revient, mais je tiendrai compte de l'avis de chacun d'entre vous.

 

Les aliens entrent dans un silence prolongé. Seul le petit bruit produit par le sifflement des lanternes trouble leur songerie. Andezza accepte que la douce Istigrit inspecte son bras blessé. La plaie est très vilaine, le petit clone glapit de peur.

 

C'est à ce moment là, que Darsimen, Eratsu et moi-même choisissons d'apparaître. Darsimen ouvre la marche, nous marchons l'un derrière l'autre pour ne pas effrayer les rescapés.

 

Ils sortent tous du vaisseau et nous fixent d'un air sévère. Nous nous inclinons, en signe de bienvenue. Les rescapés nous saluent brièvement. Darsimen, avec un courage admirable, s'avance et pose un présent bien en vue sur un rocher. Ensuite, il recule.

 

Sizris, son fusil paralysant bien en vue, examine le paquet et l'ouvre. Il est rempli de beignets et de spécialités apéritives à base d'épices.

 

Les rescapés nous dévisagent avec stupeur. Aucun de nous n'a l'air de porter d'armes, ils en sont surpris. Ils sont un peu effrayés en contemplant la haute stature et le crâne hérissé de filaments de mon ami Eratsu.

 

  • Êtes-vous les pères de cet enfant ? demande Semna.

  • Oui, Stency est notre enfant. Nous vous remercions de lui avoir fait bon accueil, dis-je.

  • Très bien visiteurs, entrez donc et discutons. Nous ne sommes jamais trop prudents... soupire Semna.

 

Chacun de nous remercie donc nos hôtes, en formulant des paroles de politesse. Stency se précipite aussitôt dans mes bras en sanglotant de soulagement. Devinant quelle a été sa bravoure, je le réconforte de mon mieux. Suivant la tradition alien, nous serrons les mains de tous les adultes présents dans la pièce. Très embarrassés, nos hôtes sont bien navrés de songer combien les leurs sont abîmées et terreuses malgré tous leurs efforts pour demeurer dignes. Ils constatent que nos habits sont neufs et que nous présentons fière allure.

 

  • Asseyez-vous donc, propose Semna avec bonté. Cela fait trop longtemps que nous n'avons point eu d'invités. Pardonnez l'indignité de ce lieu.

  • Nous avons disposé des alarmes dans cette pièce, elles nous préviennent aussitôt de tout intrus. Nous sommes chanceux que les habitants crapuleux de cette contrée n'aient point enregistré cette faille géologique en leurs détecteurs. Elle est trop éloignée de la surface... Me direz-vous comment vous nous avez trouvés ? s'enquiert Sizris.

  • Par la voie de l'esprit, expose Darsimen. Nous venons du même peuple. Mon ami Lestrys peut-il soigner votre fils ? Le pauvre présente une plaie très préoccupante. Il serait honoré de le faire.

  • Grâce vous en soit rendue, répond Istigrit. Andezza, montre donc ta plaie au sage Lestrys, et ne sois point si peureux. Les guérisseurs comme lui sont doux avec les enfants.

 

Je souris et m'approche lentement du petit clone affaibli. Je sors un senseur de mon sac et constate que l'organisme du malheureux est très affecté par divers polluants radioactifs. Sa plaie est avancée, elle ne guérit pas, car son corps s'en sert pour laisser réchapper les matières nocives. Ne pouvant rien faire d'autre, j'y étale un onguent pour absorber les composés les plus nocifs, et fais prendre un remède au jeune Andezza, un reconstituant cellulaire de la plus haute qualité.

Le petit clone s'endort peu après. Cette réaction est normale.

 

  • Qu'en est-il ? demande impérieusement Sizris.

  • Il est... très affaibli, par ce milieu, dis-je avec hésitations.Vous n'êtes pas affecté de ce lieu et demeurez en bonne santé, mais cet enfant semble avoir absorbé quelque chose de nocif.

  • Il a failli se noyer et a bu involontairement un eau riche en phosphore et en radioéléments. C'est de ma faute, soupire Sizris. Je n'ai pas eu la force de le retenir quand il a chuté dans ce puits.

  • Ne vous faites pas tant de peine. Nous possédons en notre base un grand nombre d'installations pour purifier l'organisme de tous les polluants, explique Darsimen. Si vous acceptez de nous suivre... bien sûr.

 

Comprenant qu'ils aient besoin de débattre, nous sommes sortis de la pièce. Nos regards se portèrent aussitôt vers les hauteurs de la vaste grotte. Nous nous sommes regardés, d'accord sur ce que nous percevions. Un danger approchait, quelqu'un avait perçu notre position, et qui que cela put être, il s'agissait d'êtres peu avenants.

 

Nous sommes revenus à l'intérieur du vaisseau.

 

  • Il faut partir immédiatement, expliqua le sage Darsimen d'un ton posé. Une escouade armée et peu portée sur la conversation approche. L'un des nôtres se chargera de l'enfant.

  • Je l'ai senti aussi, soupira Semna. Vos allées et venues en ce lieu ont attiré ici ces malfrats !

  • Il n'en est absolument point ainsi, émet posément Darsimen. Ces allées et venues visaient à vous localiser avant tout. Nous avons agi de manière invisible. Si des êtres approchent, il se trouve qu'ils ont aussi capté votre signal. Partons à présent.

  • Il se trouve que je suis responsable de cette expédition, c'est donc à moi qu'il revient de dire quand nous pourrons partir ou non ! se hérisse la vieille alien.

  • Je vous en prie, ne perdons point notre temps en verbiage, reprend Sizris. Il est de notre devoir absolu de quitter ce lieu au plus vite. Emportons tout ce que nous pouvons.

  • Ce navire peut-il voler ? demande un Darsimen très amusé.

  • Bien sûr que non, dis-je au vénérable alien, ces baies sont fracturées, voyons. Il nous porterait certes, mais l'atmosphère nous affecterait tous de désastreuse manière. L'oubliez-vous ?

  • Nous avons donc besoin du concours d'une experte, expose le sage en se tournant vers une Istigrit très surprise.

  • Pourquoi me regardez-vous ainsi ? questionne la grande alien.

  • Ayez confiance en vous, mon enfant, vos talents sont très à la hauteur. Voilà qui nous épargnera bien de la peine, assure Darsimen avec un large sourire.

 

Istigrit tend lentement ses mains devant elle.

  • Le résultat ne sera pas très joli, hésite-t-elle.

  • Cela importe peu. Allez y, je m'occupe du reste, assure le sage.

 

Une plaque de blindage posée au sol s'élève lentement et se met à flotter, puis une autre juste à côté, et encore une autre. Istigrit bouge lentement ses mains et les plaques se soudent les unes aux autres avec un bruit très satisfaisant. Il n'est que parmi les plus grands des nôtres qui peuvent agir ainsi de la sorte. Le vaisseau est colmaté hâtivement avec tout ce qui figure au sol. Le résultat n'est point esthétique, mais très solide.

 

Très joyeux, Sizris félicite son épouse.

  • Quel bonheur de voir cela. Tu m'avais caché combien ton don s'était épanoui de façon exceptionnelle !!! Et moi qui travaille sur cet esquif depuis des mois !

  • J'ai bien peur qu'un maître en gravitation soit indispensable pour le contrôler, assure Istigrit. Il aurait été très risqué de le faire voler, et un alien obstiné de ton espèce n'aurait peut-être pas eu la sagesse d'attendre...

  • Vous avez raison, il est assez déséquilibré, fait le sage Darsimen. Mais vous pouvez le faire décoller, je m'occupe de le diriger. Et aussi des torpilles éventuelles, dit-il en riant.

 

Un Sizris particulièrement allègre s'installa donc aux commandes. Le petit alien activa la poussée inverse et le vaisseau effectua un demi tour honorable, suivi d'un demi-tonneau. (l'avant était garé face à la falaise)

 

A présent paré, le vaisseau s'éleva avec aisance jusqu'au sommet de la voûte de la petite grotte. Une légion de rangers féroces particulièrement décidés, se positionna à notre rencontre et tira une grêle de balles, que le sage Darsimen renvoya vers l'ennemi. Voyant les balles rebondir tout autour d'eux et chuter sur le sol, les soldats se dispersèrent. Le vaisseau enfila une vaste esplanade donnant sur les hauteurs de la cité, dont les parements supérieurs étaient baignés de soleil. A nouveau, il nous fut donné de voir l'eau d'un grand lac, retenue là par un vaste réservoir en une sorte de verre. Des milliers de formes de vie bioluminescentes y évoluaient, insensibles à la violence et au vacarme ambiant de mitrailleuses, de lance-roquettes et autres explosifs, que Darsimen se contenta de faire éclater en vol, ou de renvoyer à l'expéditeur, accompagnés de rochers de taille modeste, qui s'en allèrent assommer les auteurs de ce tumulte.

 

Les nôtres sommes pacifiques et bien disposés, mais devant la bêtise aveugle de ces hommes soi-disant venus trouver la vie, tout soucieux de nous éliminer, nous étions amplement déçus. Darsimen mettait toute son énergie à écarter les bombes du précieux et fragile écosystème martien qui avait mis tant de temps à se reconstituer. Les soldats couverts de bosses, dont certains avaient été mystérieusement assommés avec leurs propres armes, cessèrent enfin de nous tirer dessus, car nous étions hors de portée.

 

Mais cette déplorable armada, d'une arrogance peu commune, s'était mis en devoir de nous poursuivre, car nous constituions à leurs yeux une « menace », susceptible de gagner plusieurs zones interdites.

 

Le vaisseau gagna enfin l'atmosphère, la chaleur s'accrut aussitôt, à l'intérieur du petit habitacle. Un paysage de dunes paisibles, de rocs émergés et de pierres veloutées couvertes de lichens, entrecoupées d'herbe sèche parut. Le ciel était bleu et plus clair, presque blanc à proximité de l'astre du jour. Notre tas de ferraille grinça de manière menaçante.

 

Aidé du sage Darsimen, notre pilote, Sizris, posa le vaisseau qui glissa dans une dune sans trop de heurts. Juste à côté, un véhicule assez imposant, muni de flotteurs et de roues attendait. Je sentis la présence de Célia à bord et mon cœur s'emplit aussitôt de joie.

 

 

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