La traversée des mondes souterrains (2/3)

Publié le par Aurélia LEDOUX

La traversée des mondes souterrains (2/3)

Message du Guérisseur Lestrys

La première partie de ce message est disponible ici :

 

Voici de nouveau, pour vous, chers amis de la Terre, la suite de ce récit passionnant. Celui de la fuite de cette famille à travers les méandres de la terre intérieure, de la découverte de beaucoup de choses, de leurs liens brillants qu’ils ne s’avouaient point.

 

Je me tiens devant vous, je suis le guérisseur Lestrys.

 

Et je me tiens face à vous, de même que pour eux, lorsque je suis apparu la première fois et qu’ils ont été si bien étonnés de me trouver là, si loin en contrebas, en ce passage dérobé, sous la terre.

 

Oui, je suis heureux de parler de nouveau de cette belle rencontre avec mon ami, le généticien Halkrys, le valet Ephéniem et le petit Uldrax, qu’ils considèrent avec beaucoup d’attention.

Ces trois rescapés font ensuite la connaissance du génie Nimalinsu et de sa famille, son épouse Lenaha, cinq valets et cinq petits clones. Oui, nous étions seize compagnons.

 

J’en étais à ce moment, où mes amis s’éveillant au lendemain de leur périple, découvrent un fait incongru. Soit la présence de ce beau véhicule à répulsion, une chenille minière flambant neuve qui a remplacé leur petite plate forme poussive. Comme ils sont étonnés de ce prodige, ils tournent nerveusement autour du véhicule, puis finissent par y monter.

 

Ils découvrent un intérieur garni de cabines douillettes, avec des parements fuchsia et des lits à leur taille. Ils sont ravis de tout cela. On dirait que ce véhicule a été conçu tout spécialement pour eux.

 

Peu avant de partir, ils choisissent de faire provision d’eau mystérieuse. Ils veillent à en donner surtout aux plus jeunes qui sont très affaiblis par le voyage. Les aliens sont très surpris aussi de voir que pendant la nuit leurs plantes vertes ont donné des fruits délicieux. Notamment les petits arbres nains qu’ils ont emportés.

 

  • Pourquoi emporter des plantes en pot ? demande le petit généticien Halkris avec quelque sécheresse d’un ton mécontent
  • Ce sont aussi des êtres vivants et ces plantes sont tout ce que nous possédons, soupire Lenaha. Elles nous rappellent un peu notre intérieur et nous donnent la force de continuer.
  • Absolument confirme de premier Nimalinsu. Nous sommes tous tombés d’accord làdessus, nous avions la ferme conviction de devoir emmener ces plantes. Et nous en voyons bien la raison à présent. Apparemment, elles ont l’air de bien se plaire en cet air saturé d’énergie.
  • Tout cela est un mystère, qu’il m’est très détestable de ne point comprendre, bougonne le petit alien obstiné.
  • Détendez-vous donc, cher ami, lui dis-je. Ici, il n’est point nécessaire de tout comprendre, mais de se sentir bien. Des puissances supérieures veillent sur nous. Et si nous faisons preuve d’une entente joviale, nous arriverons en un lieu qui serait bien en mesure de vous plaire.

 

Le petit généticien me regarde avec étonnement.

  • Il n’y a rien ici. Rien que des cavernes, certes fort belles, et des galeries, mais point de villes, ni de laboratoires, de bibliothèques, de salles de microscopie, de serres et de cultures d’organes !
  • Vous pratiquez la culture d’organes ? demande aussitôt Nimalinsu avec un grand intérêt. Vous m’en voyez ravi.

Halkrys le regarde d’un air un peu méfiant, mais se radoucit. Il parle avec brio de leurs récents développements et un échange agréable s’instaure entre les aliens. La culture d’organes permet de soigner de nombreux blessés et malades. 

 

Chacun charge les bagages et monte à bord en emportant d’importantes provisions d’eau, à ma demande, car il est des endroits où nul fleuve ne coule en contrebas. Je le dis bien à mes compagnons et eux me font un peu plus confiance.

 

Je prends les commandes du petit véhicule, tout naturellement, ce qui mécontente un peu Halkrys, mais je lui promets qu’ensuite, il pourra mener le transport lui-même s’il le désire.

 

Nous continuons notre avancée dans la belle caverne éclairée. Le sol est une roche calcaire laiteuse ou rosée parfois, avec des grès presque pourpres et des jaillissements de soufre par endroits. Le veinage de la roche est admirable et à un instant donné, le sage Nimalinsu demande à ce que l’on s’arrête pour que les plus jeunes puissent se dégourdir les jambes. Il insiste pour examiner une paroi bleutée garnie de marnes et de microorganismes fossilisés.

 

Les aliens effectuent des prises de vue et sont fort heureux de se trouver en pareil lieu.

 

Ils se demandent pourquoi des fossiles logent à une telle profondeur. Je le leur explique.

  • Autrefois, cette voie que nous empruntons était un cours d’eau souterrain, un passage vers la mer. Ce sont les flux et reflux de l’eau, qui ont déposé ces sédiments. Comme pour la mer, il s’y est donc déposé des coquillages, des mollusques et des trilobites. Oui, ce fut une très lointaine époque. Il vous  faut concevoir que la croûte terrestre est semi étirable, qu’elle bouge et se liquéfie par instants. Alors, certaines portes se ferment et d’autres s’ouvrent.

 

Cette porte sous marine, donc, était un fort long passage, peuplé de draperies de calcites millénaires, de parements de gypse, de roches bleutées, de quartz, d’améthyste, et de cristaux de toutes les couleurs, pourpres, verts, ou blanc pur. Un tel spectacle nous enchanta vivement. Les plus jeunes enfants poussèrent des petit cris joyeux à la traversée de chacune des salles, toutes plus belles les unes que les autres.  

 

Notre expédition devint cependant bien plus chaotique, car la caverne s’arrêta brusquement, laissant la place à une zone mal éclairée, une zone qui plongeait en un abîme sans fond.

Les phares de notre petit véhicule révélèrent les strates rocheuses de la terre, comme coupées avec un emporte pièce et entre les roches en mouvement, des zones de magma pâteux, rougeoyant et grondant. Ce puits effrayant faisait environ 100 mètres de diamètre. La roche avançait lentement en une poussée continue de quelques centimètres par minute et tombait au fond de ce puits en une averse brûlante, de rochers, de blocs rougeoyants et de poussière.

 

Je fis plonger le véhicule dans le puits à toute allure et activais un voyant. Notre chenille fut entourée d’un bouclier luminescent aussitôt, afin de nous protéger de la chaleur et des blocs rocheux.

Le petit Uldrax, très impressionné de ce spectacle, se cacha sous le manteau d’Epheniem. Le petit être n’avait que deux années, et il était très impressionnable. Il poussa de tels cris de peur, qu’il fallut lui faire prendre un tranquillisant. Le produit le fit s’assoupir. Cette descente dura au moins une dizaine de minutes, puis, j’engageais le véhicule dans un boyau annexe. Mes sens d’alien percevaient bien au pied de notre position, le lac de lave immense qui grondait furieusement au fonds de ce puits.

 

En effet, mes compagnons qui eurent le courage de regarder par la vitre, voyaient bien ce lac géant en attente de monter dans le puits.

 

J’éloignais le véhicule de la zone dangereuse et désactivais le bouclier. Je le posais dans une grotte, et tous, nous sommes descendus pour nous remettre de nos émotions.

 

  • Quelle idée de se poser ici, fit le petit généticien Halkris. Ce lieu est dangereux ! Voyez ce sol couvert de cendres !

En effet, le lieu où nous marchions était mou, en raison de la cendre. Nous avions abouti dans une caverne au plafond gris argent, parée de cristaux scintillants blanc purs parsemés, de poussière grisâtre et de condensation. Je montais sur le véhicule, ouvrit une trappe et saisis un balai pour en brosser le toit.

Il se produisit plusieurs secousses.

 

Je redescendis du véhicule et Halkris me jeta un regard abasourdi. Il parla d’un ton impérieux.

  • Pensez-vous que ce soit le lieu et l’heure de faire le ménage ? Je croyais ce bouclier à toute épreuve !
  • Le bouclier laisse passer les cendres fines, elles sont sans danger pour la structure mais peuvent obstruer les filtres à air. Je ne vois nul autre chemin. Si celui-ci ne vous sied guère, je vous suggère de regarder.

 

Face à mon ton posé et assuré, Halkris hésita quelque peu, il déploya ses sens d’alien et ne vit que des zones obstruées de blocs rocheux, des lacs de lave et des passages ennoyés. Il s’excusa d’avoir douté de moi, en vérité, il était terrifié.

 

Il remonta à bord et cette fois, je lui laissais le siège du pilote de bonne grâce. Mais Halkris refusa poliment.

  • A vous mon jeune ami de nous sortir de cet endroit. Vous êtes bien plus qualifié que moi pour mener ce véhicule.

Je fis rapidement décoller la chenille. Le petit Uldrax ne pleurait plus, mais émettait de temps à autre une plainte sourde. Malgré sa rudesse apparente, Halkris prit le petit alien sur ses genoux pour le consoler. Surpris et ravi, le petit clone s’apaisa aussitôt.

 

Le véhicule emprunta un défilé rocheux rosé entrecoupé de brumes. Le ciel laiteux d’une très vaste grotte brillamment éclairée se fit jour sur notre gauche. Je pris de l’altitude et frôlait le plafond de ce couloir, mais ne m’aventurais point dans la grotte. Une humidité assez importante siégeait en cet endroit. Et notre couloir rosé nous mena au dessus d’un cours d’eau. Le sol sableux était celui d’une très vaste plage. On voyait de loin le ressac d’un lac assez grand en une eau bleu grise surmontée de brume épaisse. Au pied du couloir, des petites grottes étaient visibles, avec des empreintes de lézards et notamment de leur longue queue caractéristique, visibles dans le sable humide. Ces lézards terrifiants étaient des prédateurs et vivaient dans ces grottes. L’espèce la plus proche de leur apparence est l’allosaure, un dinosaure carnivore singulièrement peu enclin à converser amicalement.

 

Je désignais ces empreintes à mes compagnons qui m’enjoignirent d’accélérer.

 

Le couloir s’éloignait par instants de l’immense grotte qu’il jouxtait, mais finissait toujours par y revenir. Nous avions vue sur cette grotte géante au moyen de fenêtres naturelles espacées dans la roche. Nous remarquions des empreintes d’animaux et notamment d’herbivores visibles en très grand nombre dans notre galerie.

 

  • Les passeurs utilisent ce lieu pour faire transiter des troupeaux d’animaux vers le monde intérieur, expliquais-je.
  • Cela est vraiment fascinant, fit le sage Nimalinsu. Ces passeurs savent donc où se trouvent les animaux en péril ?  
  • Oui, absolument, cela est leur rôle. Ils le font, car ces animaux sont en détresse. Ils émettent un signal psychique de désarroi et un accès leur est donc ménagé par ce couloir. La surface du monde est un lieu sans pitié pour les animaux. La Terre intérieure est elle, un havre de paix.

 

Effectivement, notre petit vaisseau croisait de temps à autre des groupes d’animaux variés, herbivores et carnivores confondus, qui allaient ensemble d’un bon pas, s’entraidant, dès qu’il  s’agissait de franchir des passages délicats. Ces groupes d’animaux allaient seuls, d’autres fois, ils étaient accompagnés d’aliens ou d’humains pour les guider.

 

C’était un très beau spectacle et les plus petits en furent enchantés.

 

Le couloir poli se finissait, nous eûmes le temps d’apercevoir une très vaste cité brillamment éclairée tapie au fond de la grotte parmi les brumes.

Halkris expliqua qu’il avait eu vent que des peuples de lézards vivaient en ce lieu.

 

  • Oui, ce sont des lézards bipèdes de petite taille, ils n’aiment guère les voyageurs et souhaitent demeurer cachés. C’est dommage, car leur civilisation est parvenue à un grand niveau de culture. Mais leurs dirigeants, pour certains, sont méfiants et peu ouverts à l’amitié des peuples.

Je fis prendre de la vitesse au vaisseau et franchis plusieurs systèmes de détection. Des alarmes bipèrent discrètement. Nous avions été repérés.

 

La peur me saisit, mais je sentais qu’une ouverture bleutée et ovale se dessinait dans la paroi qui nous faisait face, en mon esprit.

 

J’approchais à allure réduite la chenille, du mur de pierre qui se tenait face à nous. Mes compagnons poussèrent des cris d’effroi, mais le vaisseau franchit brillamment une belle arcade bleutée, et la roche prit instantanément la consistance d’un rideau de pierre, pour se remettre aussitôt en place après notre passage.

 

  • Que voilà bien des prodiges, seigneur Lestrys, vous n’êtes décidément pas ordinaire ! s’exclama le sage Nimalinsu en riant
  • Je vous assure que je ne savais rien de la présence de ce passage, c’est au dernier moment qu’il m’est apparu ! Comme vous j’ai eu très peur !
  • Et si nos éventuels poursuivants détectent une anomalie sur ce mur et prennent des foreuses ? s’enquit Halkris avec méfiance
  • Cela a bien des fois été tenté et je puis vous garantir que nulle foreuse ne peut permettre d’entrer au royaume intérieur, sans y avoir été autorisé.

 

Le vaisseau traversa plusieurs salles phosphorescentes éclairées de bleu pâle, de blanc de magnésium ou de jaune pâle. Il fallut consoler et rassurer les jeunes enfants. Oui, nous étions passés et une fois de plus un décor déroutant s’offrait à nous. Des chutes d’eau immenses saillaient de la roche et bousculèrent notre esquif. Il fallut franchir des puits dans fond, où elles se perdaient. Et je dois dire qu’un tel spectacle est fort impressionnant pour un jeune cœur. Les cataractes multiples formaient comme le veinage intérieur de toute la planète. Nous étions au milieu d’une telle convergence. Certaines eaux étaient très pures et d’autres, immondes, les passeurs, encore une fois, veillaient à bien rediriger ces cours d’eau souterrains.

 

Le petit Uldrax oscillait entre veille et sommeil et ce qui transparaissait par les fenêtres lui semblait comme une fantasmagorie, par instants ô combien trop réelle. Par chance, la présence du généticien Halkris rassurait le petit clone. C’était le seul à pouvoir l’apaiser parfaitement et le vieil alien en était tout étonné.

 

Le petit être finit par s’endormir contre lui.

  • Je ne sais point m’occuper des enfants, émit vainement le généticien Halkris, alors que tout le monde riait à voix basse
  • Cela c’est ce que votre orgueil vous a dicté depuis longtemps, vous voyez bien que tel n’est pas le cas. Ce petit se sent en confiance avec vous, je vous félicite bien.  

 

Halkris eut alors un sourire très différent de la hargne qui habitait autrement son visage. Quelle heureuse métamorphose !

 

Notre petit transport atteignit bientôt des zones brûlantes de l’écorce terrestre, avec des cascades, cette fois d’eau bouillante et soufrée. Hélas, Le vaisseau n’était pas totalement étanche, il y eut des cris de douleur à l’arrière, une jointure du toit s’était en partie décollée sous l’effet des différentes eaux acides que nous avions traversées. Deux aliens avaient été atteints au visage et au niveau des bras. L’eau acide leur causa des plaies très douloureuses.

 

Je fis voler le navire à toute allure en évitant au mieux les zones dangereuses, malgré les jets de vapeur qui rendaient notre progression périlleuse. Nous avons pu ensuite enfin nous arrêter dans une belle caverne claire brillamment éclairée. Cette fois, je sortis du véhicule et courais chercher de l’eau mystérieuse jaillissant directement de la paroi. Plus concentrée que les autres, elle apaisa aussitôt les brûlures de mes compagnons. Hélas, le visage d’un grand valet était vilainement meurtri, le pauvre était presque défiguré.

C’était vraiment un très beau valet, comme c’était triste de voir cela.

 

C’est alors que le généticien Halkris se précipita sur son sac et sortit ses remèdes et ses instruments.

  • Je vais vous arranger cela, promit-il, mais cette plaie a besoin d’être sclérosé et c’est un peu douloureux. Je vais vous faire prendre un breuvage soporifique.

Le blessé fut allongé et endormi, il avait accepté les soins de cet alien inconnu quelque peu hâbleur.

 

Halkris gratta les lésions, il les nettoya au moyen d’un gel dissolvant, afin de lisser la surface cutanée couverte de cloques. Le gel sécha et il lissa la peau avec soin au moyen d’une sorte de racloir souple. Ensuite, il disposa un agent cicatriciel pour soigner l’hémorragie, de la résine de sclérose épidermique. Il nettoya les yeux du blessé avec un remède puissant très apaisant. Puis, pour finir, il étala en doses généreuses un onguent, imitant le teint et la consistance de l’épiderme.

 

L’alien portait une marque assez discrète sur le front et les pommettes. Le haut de son crâne, plus atteint, avait besoin d’un reconstituant collant assez pâteux. Il ne pouvait encore le colmater, car la plaie devait suinter le temps que les tissus mous sous-jacents aient cicatrisé.  

 

  • Voilà fit le généticien. Il faudra juste qu’il mette de cet onguent chaque jour, il n’y aura pas de traces résiduelles. La plaie va suinter, il faudra la nettoyer quotidiennement.
  • C’est un très fin travail. Je n’ai pas de mots assez forts pour vous remercier au nom de mon compagnon. Vous êtes un praticien qui exécute là de vrais miracles ! s’exclama Nimalinsu

Halkris se récria, il dit que ce n’était rien, car c’était en vérité la première fois qu’il se sentait vraiment utile. Un sourire sincère habitait son visage.

 

Pendant ce temps, les petits clones avaient décidé d’un commun accord de réparer le toit du vaisseau. Ayant trouvé une trousse à outils, les petits êtres graciles soudèrent une plaque de blindage supplémentaire sur le toit en un temps record.  

 

A l’intérieur de l’habitacle, pour plus de sécurité, mes compagnons colmatèrent courageusement cette fuite avec de la résine. Nous avons passé la nuit dans la belle caverne.  

 

Au matin, nous avons pu reprendre notre route. Le blessé allait mieux, il remercia très vivement Halkris de son intervention.

Une belle caverne chaleureuse encore plus vaste apparut, éclairée d’une lumière dorée absolument splendide. Nous avons franchi plusieurs portails garnis de hautes colonnes de cuivre doré ou de pierre. Et à chaque fois nous avions l’impression d’être traversés par une énergie vraiment très vive.

 

Nous comprenions que nous étions entrés en des régions de plus en plus énergétiques de la terre intérieure.

 

Puis notre caverne dorée prit fin et sa dessina devant nous un couloir de pierre blanche finement taillé. De hautes statues absolument splendides d’hommes ou d’aliens, de personnages et d’animaux fantastiques gardaient ces lieux. Nous comprenions que nous étions arrivés quelque part.

 

 

Il me fait bien plaisir de vous avoir relaté cette aventure.

 

Pour plus de clarté je vous conterai la suite une autre fois.

 

C’est une joie infinie que de converser de la sorte par le truchement de l’esprit. Je vous dis à très bientôt, je vous remercie chaleureusement pour votre lecture attentive, heureux amis de la surface du monde !

 

Le guérisseur Lestrys

 

 

Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :

 

 

 

 

 

 

 

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T
Bonjour,<br /> Le professeur Zolmirel a dit régulièrement que ses vaisseaux venaient nettoyer la planète. Sur google la recherche suivante "yveline marée déchets méricourt" fait référence à 200 tonnes de déchets bloqués sur une rivière qui ont disparus la nuit. Est-ce le professeur qui est intervenu ou cela n'a t"il rien à voir?
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A
Bonjour Titi,<br /> Merci pour votre question bien intéressante. Fort humblement, je ne sais absolument pas ce qu'il en est. En tout cas, que la ou les personnes qui ont retiré ces déchets soient remerciées si c'est bien le cas ! 200 tonnes, cela fait tout de même un poids immense, difficile de caser cela dans un coffre de voiture ! A moins que ces déchets se soient accumulés en profondeur suite à des phénomènes de courant. Je n'en sais guère plus... <br /> <br /> Le professeur parle surtout du retrait de la micropollution présente dans l'eau de mer, dans l'air que nous respirons, les aliments, les produits médicaux censés nous soigner sans dommages, et aussi tout ce qui a trait à l'eau qui parcourt notre corps. Ils parviennent à épurer tout cela. Ils protègent beaucoup les jeunes enfants. Ils s'occupent aussi des composés radioactifs, dans les centrales nucléaires et les bâtiments sous marins en péril. Ensuite, ponctuellement ont lieu des "prélèvements" de composés métalliques dans les accumulations de vieille ferraille, que ce soit dans les décharges officielles ou officieuses, c'est à dire au fond des océans. Le métal les intéresse, non le plastique, qu'ils extraient pourtant aussi des eaux. Ils ne prennent que ce dont personne ne veut, de manière absolument honnête. <br /> Les débris présents dans l'espace sont nettoyés aussi, pour des raisons de sécurité, quand il y en a trop et qu'ils ne peuvent pas faire autrement. Il existe bien d'autres vaisseaux, un nombre immense, en plus de celui où se tient le professeur.<br /> Très amicalement,<br /> <br /> Aurélia