Descente vers la Terre intérieure
En ce moment, j’entrevois une créature extraordinaire. Il s’agit d’un alien au visage assez déconcertant. Sa peau est ridée, mais de sorte que ces rides sont externes, elles font comme un relief, un réseau assez plaisant au final à regarder.
Son visage est en forme de cœur, sa tête aussi, et ses yeux sont bleus. Son teint est rosé, un peu saumon, il a une expression austère un peu méfiante, mais finalement il sourit et cette expression le rend sage, affable.
Il m'explique qu'il s'agit là d'une transformation temporaire, une sorte de transmutation de tout son être, de la partie la plus dense en tout cas.
Il souhaite me raconter son voyage, un très long voyage souterrain. Ce texte m'a déjà été transmis auparavant d'une autre manière, accompagné de visions très nettes. L'illustration se rapproche au mieux des galeries rosées que j'ai pu entrevoir, lesquelles sont d'une beauté à couper le souffle. Voici ce texte tel qu'il m'a été dicté, avec très peu de corrections.
Voici qu’il parle.
« Je viens en ami, je suis un alien en transformation. »
Je lui demande expressément s’il sert
L’alien resplendit et une ondée de joie me revient.
« Je désire changer, nous le désirons tous, c’est avec joie que j’entame cette communication. Oui, nous avons fait allégeance au Haut Plan, celui que vous appelez
Ce plan est un plan joyeux. Nous ne connaissions pas la joie.
Celle-ci resplendit sur nous et nos enfants comme un trésor.
Il existe de nombreux, de très nombreux peuples aliens, et tous ne sont pas des amis.
Nous nous sommes élevés contre cela, ainsi que contre ce que certains de ces êtres ont fait subir à votre Terre.
En effet, même chez nous, les plus sombres généticiens n’agissent pas de la sorte. Ceux qui clonent des petits innocents sans état d’âme, le font au moins avec respect en veillant à ce que ces créatures aient la santé la plus parfaite.
J’étais l’un d’eux. Puis, je me suis aventuré dans vos mines de charbon, et encore en dessous.
Il existe des bases, vous savez. Dans ces bases vivent beaucoup de peuples, de créatures, bien au chaud.
Oui, ces êtres vivaient de manière confortable jusqu’à il y a peu.
Pouvez-vous imaginer ce que peut engendrer une coulée de lave brutale à cette profondeur ?
Oui, cela fait bien du dégât, et beaucoup d’êtres ont du fuir, il y a eu énormément de séismes.
Vos nantis qui s’étaient terrés là, ont tout perdu.
Que fait la lave lorsqu’elle rencontre une montagne de lingots d’or ?
Elle la fait fondre et l’emporte.
Ainsi votre Terre a repris ce que certains lui avaient volé.
Nous sommes heureux, si heureux de cette vibration qui résonne dans l’air comme un chant, une promesse vers l’espoir.
Il nous a fallu traverser beaucoup de lacis de galeries de mines, les mines géantes de l’Ancien Monde, pour découvrir les passages de Lumière.
Ces passages se révèlent à certaines âmes lorsqu’elles sont prêtes.
Il est vain de les chercher, ce sont eux qui viennent à vous.
Vous pourriez très bien faire partie d’une expédition et les voir, ou passer à côté tandis qu’un de vos collaborateurs disparaît !
Bien des hommes sur Terre, des bêtes disparaissent de la sorte, en empruntant ces passages de Lumière, qui relient tout et toute chose, le passé, le présent et l’avenir.
Nous avons marché longuement dans ces galeries, rencontrant d’autres rescapés, parfois des blessés, nous nous sommes entraidés.
La lumière ne faiblissait jamais dans les boyaux, seulement la nuit, où elle s’éteignait.
Comme ces cavernes sont belles et confortables !
Il vous faut imaginer des draperies de calcite parées de mille couleurs, des eaux chaudes et parfumées, une grotte où l’air est le plus pur, où la température est extrêmement agréable pour l’alien que je suis. (Il est assez âgé pour son peuple)
Nous les aliens sommes infatigables ou presque, nous pouvons marcher très longtemps, en repoussant la douleur aisément, celle de nos pieds.
Nous avons marché des mois et des mois, sans presque nous en rendre compte, tant nous étions heureux d’avancer, de voir notre petit groupe s’agrandir.
Il y avait des groupes de rescapés venant de nombreuses cités souterraines sous vos pieds, dans des couches géologiques particulières, celles où les archéologues retirent des fossiles de dinosaures. (Jurassique je suppose)
Nos spécialistes aiment à les étudier, comme vous le faites de même. En revanche, ils n’ont que peu d’intérêt pour votre espèce, voilà pourquoi ces cités devaient être cachées à votre regard.
Oui, mais les choses ont beaucoup changé depuis.
En effet, dans ces groupes qui nous rejoignaient, il y avait … des Terriens !
Des êtres, comme vous, qui ne craignaient point notre allure.
Nous étions fort surpris de voir de telles apparitions. Et bien sûr, cela a suscité des remous. Oui, ces humains étaient tels que vous, ou légèrement luminescents.
Il est vite apparu qu’il s’agissait d’excellents compagnons, prompts à rendre service et à porter les plus jeunes, les blessés.
Oui, nous avons vu cela, et cela nous a changé, de voyager aux côtés de ceux de votre espèce.
Nous les remercions et nous vous remercions aussi pour ce cadeau.
Il est beaucoup de périls sous Terre, beaucoup d’eaux brûlantes, de fleuves de lave, de tunnels à sens unique, et d’autres dangers encore, comme de tomber, tout simplement, dans une fosse. Notre maîtrise excellente de la gravité évite certains écueils, et nous sentons ce qui nous entoure.
Il y eut bien des incidents, mais nul n’y laissa la vie. Nous sommes toujours parvenus à secourir ceux qui chutaient.
Pour avancer, nous utilisons nos sens naturels qui nous permettent de voir notre environnement au-delà du visible. Nous le percevons comme une vue en trois dimensions, une carte, si vous le préférez.
Les aliens ne se perdent pas pour cette raison, sauf les immatures.
Le mot enfant n’existe pas chez nous, c’est un nouveau mot pour moi, qu’il nous faudra apprendre !
Oui, nous avançons, nous buvons l’eau qui s’écoule au ras de la falaise, elle nous restaure et nous nourrit.
Nous avons voyagé avec allégresse, je le répète, même s’il y eut quelques protestations chez mes collègues aliens, les plus « grincheux », tel que vous dites !!! (Il rit de bon cœur !)
Nous avons trouvé au bout d’un temps fort long, de plusieurs semaines, des véhicules miniers abandonnés, et bien sûr, comme cela nous a aidés, comme nous avons été heureux !!!
Oui, ces chenilles ont permis de faire monter les plus vieux, les plus faibles.
Elles étaient comme une récompense, nous le savions !
Et tandis que nos plus habiles techniciens, presque tous des enfants aux mains merveilleuses, remettaient en route ces antiques engins, nous songions à quelque présence dans ces galeries, ces tunnels de pierre rosée.
Nous avons mis deux jours pour réparer les véhicules, à la « va vite », car nous ne disposions que de fort peu de matériel.
L’alien que je suis, préfère les livres, et mes autres compagnons ne possédaient que quelques outils.
Mais nos peuples sont extrêmement ingénieux, tout à fait habiles à comprendre les mécanismes les plus délicats.
C’est un bonheur pour nous de trouver une machine et de la réparer, comme cela l’est pour beaucoup des vôtres.
Et là, une surprise s’est faite, les appareils ont redémarré, puis, des aliens absolument charmantes sont apparues.
Chez nous, il existe très peu de femelles et cela est un problème.
Cela a aussi tari l’amour de nos cœurs, oui, nous nous en rendons compte.
Ces aliens, si plaisantes avaient besoin d’aide, de guides. Leurs facultés n’étaient point au beau fixe, elles étaient très affaiblies.
Et elles furent acceptées tant bien que mal par certains.
Il s’avéra, aussi, que ces aimables apparitions étaient non seulement aussi vaillantes que nous tous, mais d’un grand raffinement dans l’art de la conversation télépathique.
Sans oublier bien sûr leur énergie, qui redonna une vive ardeur à notre progression !
Je parle en grand père affectueux, ne vous y trompez pas. Les humains ont tôt fait pour certains, d’assimiler l’admiration envers une jeune fille, à de la convoitise aigüe.
Chez nous, il n’est est point ainsi, en tout cas sur mon monde.
Notre société est, était, un monde basé sur le travail. Quoique mises à l’écart de certaines professions de pouvoir, les aliens femelles pouvaient agir en nombre de domaines qui sont pour vous peu concevables. Et nul ne leur faisait de mal. Cela ne nous vient point à l’idée.
Pour une civilisation stellaire, le fait de respecter les autres formes de vie est essentiel. Toutes les femelles n’étaient point heureuses, sur mon monde, mais parfaitement en sécurité.
Il n’est pas rare que les navigatrices aient été des femelles, de même que les aliens responsables de l’exploitation des mines.
Oui, tout cela n’est plus à présent, car notre société a failli, et nous comprenons pour quelle raison.
Nous avons compris que mâles et femelles étaient indissociables, faits pour s’entendre, s’aimer, cohabiter.
Oui, quelle joie est la nôtre face à cette révélation, une nouvelle révélation, qui a enrichi notre petit groupe, d’une cinquantaine d’êtres à présent, de ces charmantes voyageuses.
Nous avons ensuite été rejoints par quelques créatures égarées, surtout de très jeunes clones, qui sont, et j’en ai honte, considérés comme des servants inférieurs par nombre de mes collègues. Les clones sont rudoyés et méprisés sur ces mondes, ils travaillent jusqu’à l’épuisement, à des tâches très dangereuses.
Comme ces petits étaient apeurés, il nous a fallu du temps avant de les approcher, au début, ils n’ont fait que suivre notre groupe à distance.
Puis, ils se sont rapprochés… des Terriens !
Oui, les Terriens ont pu leur parler, et même s’ils ne comprenaient pas ces sons, ils les trouvaient intéressants.
Ces petits êtres ont une curiosité d’esprit tout à fait considérable. Il vous faut imaginer des êtres très petits, de la taille d’enfants de deux à cinq ans.
Nos jeunes ont pu les approcher et commencer à échanger.
Au bout de plusieurs semaines, quelle n’a pas été notre surprise de constater que ces créatures minuscules luisaient entièrement pour certains !
Oh, quel admirable spectacle !
Nous avons marché, encore des semaines et des semaines, je n’en dirai pas plus sur les défis que nous avons du relever.
Mais nos engins, les chenilles et les plates-formes minières, nous ont donné pleine et entière satisfaction.
Nous progressions plus vite, mais nous ne souhaitions point nous séparer.
Quelquefois, nous envoyions une équipe en éclaireurs, mais ensuite, cette progression s’est avérée inutile, car toujours le bon sentier luisait devant nous, comme éclairé par les présences invisibles.
Les couloirs ont commencé à devenir bien plus vastes, bien plus raffinés, ciselés de motifs, garnis de colonnes, de portes splendides.
Nous étions arrivés quelque part.
Nous avons descendu des escaliers, des dizaines et des dizaines, de pierre jaune, éclairés d’une lueur dorée sublime.
Cet endroit nous ôtait toute nos souffrances, toute notre arrogance, notre fierté aussi.
Il fallait faire un effort important pour avancer, mais nous avons persisté, nous avons porté les plus jeunes, soulevé les vieillards, relevé les blessés.
Nous sommes alors arrivés sur une très vaste et très longue allée dallée, de pavements roses. La lumière était rose et dorée également.
Nous avons marché, très longuement.
Sur le côté de cette fantastique allée, s’étageait une falaise, d’environ 200 de vos mètres, avec des halliers, des plantes de type tropical. Cet endroit était chaud et humide.
Sur la droite de ce « boulevard de
Et alors, nous les avons vus !
Glissant sur des barques à répulsion, se tenaient des êtres admirables, comme en cristal phosphorescent, vivant !
D’autres étaient d’apparence visible, mais très brillants.
Il s’agissait des humains de la plus noble allure que j’aie pu voir. Des femmes toutes aussi rayonnantes étaient en leur compagnie. Ces êtres nous regardaient simplement avec une infinie bienveillance.
Des groupes de rescapés très nombreux arrivaient sur le boulevard en même temps que nous.
Nous avons marché, avançant coûte que coûte, malgré l’énergie crépitante qui nous pénétrait de toutes parts.
Puis nous avons franchi plusieurs arcades, des sortes de chutes d’eau délicieusement légères.
Nous avons traversé tout cela et avons abouti, à un endroit un peu plus sombre.
Au bout de ce dernier, une vive lueur verte, très intense, attirait notre regard, c’était un paradis de jungle luxuriante !!!
Quel bonheur que toute cette vie, cela nous a redonné courage !
Nous avons continué d’avancer et avons aperçu un spectacle insolite.
Au bout de ce passage se trouvait une chute d’eau majestueuse, immense grandiose, mais cette chute d’eau était ascendante !!!
Cela nous a frappés, et nous sommes restés émerveillés, je crois bien, un long moment avant de pouvoir reprendre le fil de nos discussions télépathiques.
Même nos meilleurs savants n’auraient jamais cru cela possible.
Finalement, un petit éclat rose se trouvait sur notre gauche, loin devant nous.
Nous y sommes parvenus, ravis, et soulagés, ayant l’impression d’avoir accompli quelque chose de vraiment très grand.
Là, un immense temple de pierre rosée, avec une coupole d’au moins
Le dôme était décoré de moulures de colonnes et de ciselures dans l’albâtre ou le marbre.
Tout cela nous ravissait. Autour de cet endroit agréable étaient disposés une multitude de gradins et des aliens étaient assis, de tous les âges et de tous les mondes, avec des humanoïdes, des lézards, des créatures à plumes ou à poils, qui se reposaient.
Nous avons pris place à notre tour.
Un bonheur sans nom nous a saisi, une vibration très belle nous apaisait, nous nous sommes sentis immensément ressourcés en cet endroit.
Oui, comme nous avons été soulagés. Des Êtres de Lumière, des femmes, des hommes allègres, passaient entre les membres de notre expédition. Ils nous distribuèrent des boissons avec une gentillesse confondante.
Nous n’avons posé aucune question, simplement trop heureux d’être parvenus en cet endroit.
Puis, d’autres Êtres de Lumière sont arrivés, ils nous ont menés par petits groupes vers des trains à répulsion qui attendaient.
Ces trains étaient en partance dans des directions différentes en fonction des soins qui devaient nous être distribués.
Pendant tout ce voyage, j’ai fait la connaissance de trois aliens et d’un humain, que je ne souhaitais quitter pour rien au monde, et il en était de même pour eux.
Notre séparation d’avec le reste du groupe s’est faire immensément aisément, sans heurts ni tristesse, que de la joie !!!
Joie d’être en vie, joie que nos amis nouveaux nous offraient, cette promesse que nous allions recevoir des soins !!! Que l’on nous expliquerait un très grand nombre de choses.
Nous avons été amenés à bord d’un train superbe, bleu turquoise, aux parements qui semblaient un mélange de nacre, de marbre et du bois le plus beau, quoiqu’il s’agissait d’une autre matière chatoyante et légèrement translucide, qui émettait sa propre lumière.
A l’intérieur du train, il existait très peu de lumière et des petits lits nous attendaient, avec des cristaux ré énergisants, des câbles de transmission d’énergie et des êtres affables très doux, qui se sont empressés de soigner les blessés.
Nous nous sommes étendus, et une paix grandiose nous a envahis.
Je ne me souviens pas avoir dormi, juste avoir fait un autre voyage, mais tellement merveilleux que peu de mots pourraient le décrire.
Pendant ce voyage, je sentais la pensée de mes compagnons endormis près de la mienne, et nous étions dans un état de symbiose, d’harmonie très profond. Nous baignions dans la même immense énergie, celle de
J’ai été ravi de donner ce message, je suis le généticien Lestrys.
Que l’Amour, la haute radiance purificatrice, se déverse sur votre monde.
Que vous aussi, vous passiez par cette belle phase d’énergisation de vos êtres, pour venir trouver votre vérité intérieure.
Nos deux mondes sont sur le point de se rencontrer, de fusionner dans la joie !
Je vous salue très amicalement. »
Le généticien Lestrys,
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http://www.kornev-online.net/StrangePics/page_02.htm