L'HOMME ET LES ROBOTS

Publié le par Aurélia LEDOUX

L'HOMME ET LES ROBOTS

Une cohabitation de plus en plus débattue et qui pose la question suivante :

Une machine peut-elle détenir une âme ?

Dans notre monde, il se trouve que les ordinateurs ont pris une place croissante dans le milieu du travail, à tel point, que nous en sommes devenus complètement dépendants, et donc, entièrement soumis à l’électricité.

N’importe quelle société, de nos jours, possède au moins, un ou deux ordinateurs précieux abritant ses fichiers clients.

Il se trouve que les ingénieurs sont déjà en train de mettre au point les futurs robots ménagers de demain qui nous épargneront la plupart des corvées quotidiennes.

Une utopie ?

Pas du tout, au Japon, le rendement d’un robot dans une usine de tri de la monnaie, atteint facilement 80 % par rapport à un humain. (robot humanoïde HRP)

De plus, le robot ne se trompe pas, il ne tombe pas malade, ne dort pas, ne prend pas de vacances, et n’a pas besoin de pauses, encore moins de congé maternité !

Après son achat qui exige la somme considérable de 60 000 euros, il ne coûte que 13 euros par mois, le coût de l’électricité.

Pour en savoir plus, voici un article sur ces robots très impressionnants :

http://www.humanoides.fr/2013/05/24/robots-humanoides-ouvriers-usine-japon/

Ce n’est qu’une question de mois, voire d’années, avant que le robot domestique surpasse la meilleure plate forme numérique capable de piloter la température de notre appartement, la fermeture automatique de nos portes et fenêtres, ainsi que de nos stores.

Je ne cherche pas bien entendu à effrayer le lecteur, mais à poser des questions légitimes sur les implications d'une cyber-technologie galopante.

Je parle ici des consommateurs qui ont la chance de s’offrir de tels appareils High Tech en matière de domotique.

C’est bien joli tout cela, mais que se passe t’il en cas de coupure électrique ?

Eh bien, ces personnes se retrouvent parfois complètement enfermées chez elles !

Les tablettes tactiles, les appareillages Androïd, et toutes ces petites merveilles de technologie sont devenues nos meilleurs compagnons, ils nous suivent au quotidien. Ils nous permettent de rester reliés en permanence les uns aux autres et à la toile.

Ils permettent également de secourir des personnes isolées, des accidentés de la route et des skieurs.

Mais ils nous préparent lentement A LA ROBOTISATION DE NOTRE SOCIETE que l’on le veuille ou non.

Ces mélanges de cybernétique et d’ingénierie commerciale ont permis d’engranger des bénéfices considérables. Et les firmes développant tous ces petits bijoux travaillent déjà sur les robots domestiques qu’ils ont baptisés « humanoïdes ».

Ce terme est tout à fait impropre selon moi, puisque les humanoïdes, c’est nous !

Tout cela risque de créer des amalgames douteux entre les intelligences artificielles et notre espèce. Car beaucoup de choses ne sont point encore réglées. De nombreuses questions éthiques se posent lorsqu’une telle création est envisagée.

Par exemple, les robots doivent-ils nous être inférieurs ou égaux, voire pour certains, supérieurs ?
Doivent-ils devenir indépendants et capables de nous supplanter dans notre travail, tous nos déplacements quotidiens ?
Doivent-ils nous remplacer dans notre rôle de parent, d’enfants attentifs aux besoins de notre famille vieillissante ?
Auront-ils le droit d’emprunter les transports ou de conduire, s’ils font les courses à notre place ?

Alors les firmes commerciales sont-elles en train de mettre au point les robots pour notre bien ou pour l’unique raison suivante : relancer la société de consommation ?

Ces questions demeurent ouvertes, et beaucoup d’ingénieurs sont incapables de trancher, tant la diversité de modèles de robots est importante, tant les tâches qui leur seront attribuées sont variées.

Beaucoup d’entre eux se disent, « essayons, et on verra bien ». Il faut déterminer des réponses au cas par cas.

Ils veulent trouver des réponses dans leurs créations, plutôt que de raisonner. ils créent donc des robots capables de soigner, de travailler dans les usines, mais aussi de tuer.
L’homme n’est-il pas encore une fois en train de jouer à l’apprenti-sorcier ?
Il serait temps que les esprits les plus avisés posent des limites à la création de telles intelligences, notamment des drones militaires aux capacités toujours plus étendues de destruction, avant que tout cela ne nous échappe.

Les Japonais considèrent que les choses et les êtres vivants font partie d’un tout, ils attribuent une conscience aux choses, c’est pourquoi, les robots les fascinent à ce point.

Une discipline étudiant ce phénomène existe bien, la noétique.

A première vue, tout cela peut paraître étrange pour notre monde occidental. Toutefois, les ingénieurs admettent qu’il existe des variables non programmées et que les robots adoptent des réactions tout à fait singulières. Il existe nécessairement des zones de vide dans les algorithmes.

Des robots miniatures mis en présence de poussins et munis de capteurs se rapprochent des oisillons sans raison aucune. Les poussins ont l’air heureux de pareille proximité.

Cela veut-il dire que de telles machines ont une conscience ?

Ayant souvent affaire à des ordinateurs, je me suis déjà posé la même question. J’ai constaté qu’il n’existait pas un seul ordinateur identique, chacun a ses propres réactions. Il arrive que des ordinateurs refusent de fonctionner avec des périphériques en parfait état, et cela pour des raisons incompréhensibles.

J’ai constaté que les ordinateurs et les machines semblaient très sensibles au bien être ou à l’énervement humain. C’est lorsque la colère atteint des sommets que tout se bloque, faisant enrager l’utilisateur.

Alors, les ordinateurs auraient-ils une âme, et à fortiori les robots comme le prétendent les Japonais ?

Les ingénieurs affirment qu’ils mettent beaucoup d’eux-mêmes dans chaque création. Ces machines à la forme humaine restent étrangement impressionnantes. La fixité de leur regard fascine, mystifie, voire inquiète. On cherche désespérément cette petite étincelle, cette âme, qui le rendrait complètement humain.

La conscience serait pour certains chercheurs, une association d’algorithmes hautement subtils, mêlés à des perceptions précises de l’environnement.

Certains n’hésitent pas à parler déjà du droit des robots, et du respect dont ils doivent bénéficier. Ils n’hésitent pas à affirmer que les robots doivent être égaux, sinon supérieurs au genre humain, de par leur capacité de raisonnement meilleure, leur niveau éthique supérieur au genre humain et leur caractère quasi-immortel.

Je suis très impressionnée par ce qui se fait ces derniers temps en matière de robotique, il existe réellement des possibilités merveilleuses. Je m'incline donc devant tant de patientes élaborations de la part des chercheurs.

Pourtant, au final, les programmations ne font qu’imiter une personnalité humaine, donnant l’illusion d’une conscience, il faut bien en rester conscients.

J'aimerai bien sûr qu'un robot aussi intéressant que ceux qui sont capables de tenir une brillante conversation voie le jour, mais de telles créations constituent aussi un danger, celui de nous éloigner de notre humanité et aussi de nous supplanter.

Les robots sont soumis à l’informatique et la qualité des batteries laisse encore largement à désirer pour les rendre pleinement opérationnels. Fort heureusement, ils sont encore dépendants de l’homme pour arriver à s’équilibrer, apprendre à saisir un objet, se recharger en énergie.

Jusqu'à quand ?

Reste à savoir si dans le futur, ils seront toujours fabriqués par des hommes ou …. par des machines ???

Pour terminer, je citerai Z6PO, le plus célèbre voyageur cyborg de Star Wars :

« Des machines qui fabriquent des machines !!! Quelle perversion ! »

Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :

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