Nouveau livre : Le Voyageur du Silence

Publié le par Aurélia LEDOUX

Nouveau livre : Le Voyageur du Silence

Chers lecteurs,

 

Cela fait des années que ce blog est ouvert, maintenant plus de trois ans, et je tiens à vous remercier pour votre intérêt, votre contribution et vos partages nombreux.

 

C'est avec une joie profonde, que je tiens à vous annoncer la sortie de mon premier récit, Le Voyageur du Silence.

 

Il s'agit d'un roman de science-fiction, mêlant exploration spatiale, voyage initiatique, mais aussi voyages dans le temps, avec une occasion heureuse de parler de tout ce que j'entrevois de manière bien plus détaillée. Ce récit parle aussi évidemment d'aventure, de science, d'amour et d'amitié.

 

C'est un très grand bonheur de décrire plusieurs civilisations bienveillantes, les Êtres de Lumière, leur habitat, leurs missions, mais aussi les aliens, dans toute leur grandeur, leur désintéressement et leur esprit de partage. Ces êtres ont un message à apporter à l'ensemble de l'humanité de la Terre, un message d' amour, d'ouverture, de sagesse infinie.

 

Ce récit est un peu différent de ce que je publie sur mon blog, puisqu'il s'agit du tout début des aventures d'Horatio, un habitant de la Terre. Je profite de ce premier livre pour montrer le plus nettement possible les images que l'on m'a transmises. C'est un mélange entre des rêves très nets et des visions, le tout a été écrit en deux à quatre jours. Seuls une dizaine de mots ont été corrigés. Ce récit est venu de manière extraordinairement agréable, d'une traite. Je ne possède nulle explication à ce propos, donc tout est relaté ici de manière fidèle. Les dialogues, l'ensemble des explications techniques m'ont été données directement par l'esprit.

 

Chose amusante, le plus dur n'était pas de trouver l'inspiration, mais de pouvoir m'arrêter d'écrire ! J'ai ressenti une émotion très forte, très lumineuse une fois que ce premier texte a été achevé.

 

Je tiens à remercier vivement ici tous ceux qui m'ont aidé pour que ce livre voie le jour, ils et elles se reconnaîtront aisément !

 

Cet épisode est le tout premier d'une longue suite, il fait partie d'un ensemble d'histoires regroupées dans la série Les Voyageurs Galactiques, ayant trait à de nombreuses planètes peuplées d'êtres éclairés. Les illustrations ont été réalisées par mes soins, afin de reproduire fidèlement ce qui m'a été montré, en particulier les êtres et leurs vaisseaux.

 

Dans cette aventure, Horatio vit une existence bien ordinaire. En peu de temps, sa vie va basculer du jour au lendemain, puisqu'il fait une rencontre à laquelle il n'était pas vraiment préparé.

 

Son voyage commence alors... un très long voyage qui va le mener immensément loin.

 

En voici donc un petit extrait, le tout début de ce récit que je vous offre ici.

 

 

 

La forêt était baignée d’une douce lueur dorée en ce matin d’automne. Une brume légère s’élevait au-dessus des arbres, saluée par le chant des oiseaux. De petits bruits furtifs trahissaient la présence d’un écureuil au sommet d’un vieux hêtre.

 

Un homme marchait d’un pas vif, les branches d’arbres s’arquaient élégamment au-dessus de lui. Horatio s’était réveillé de bonne heure sans raison apparente. Il pressentait que cette journée ne serait pas vraiment comme les autres. Une intuition soudaine avait porté ses pas vers cette partie de la forêt dans laquelle il n’était jamais venu.

Il adorait venir de bonne heure, alors que les bois étaient encore paisibles. Il n’était pas rare qu’il tombe sur un renard, ou même une biche. A chacune de ces rencontres, les animaux l’observaient de loin avec curiosité, sans presque jamais s’enfuir.

 

Peut-être ressentaient-ils qu’il ne leur ferait aucun mal ? Horatio n’aurait su l’expliquer.

Une chose était sûre, il se trouvait bien dans la forêt, chez lui, dans cette solitude paisible.

 

Horatio travaillait dans une société de télécommunications. Chargé de veiller au bon fonctionnement de machines d’une complexité sans pareil, il ne comptait pas son temps et ses efforts. Généralement, son esprit acéré parvenait à résoudre les principaux problèmes. Le développement des calculateurs électroniques, comportant des cartes perforées, avait permis d’accroître le potentiel de traitement des données. Cependant, le flux des communications augmentait de manière exponentielle et les appareils devaient suivre. Il avait résisté, sachant faire montre d’inventivité, plus brillant que ses collègues, il s’était élevé. À présent, ils le considéraient avec une crainte respectueuse.

 

Froid et autoritaire, il se montrait particulièrement intransigeant au travail, ne tolérant aucun écart. Horatio était le seul à parfaitement connaître la machine. Celle-ci faisait environ 15 mètres de long. De forme rectangulaire, elle se composait d’une série de panneaux sur lesquels venaient s’enficher une multitude de câbles. A l’intérieur, se trouvaient abrités une myriade de rouages complexes, ainsi que les précieuses cartes perforées.

 

Les cartes formaient le centre névralgique de l’appareil. Elles constituaient sa mémoire interne, stockant tous les relais de télécommunications. A chaque fois qu’un appel entrait sur le réseau, la machine analysait la demande, et, par une série de calculs, redirigeait automatiquement la communication vers le bon service.

 

Passionné par son activité, Horatio s’intéressait fort peu aux êtres qui l’entouraient. Il avait, d’une manière générale, toujours été beaucoup plus à l’aise avec les machines qu’avec les gens. Pour cette raison, la forêt, déserte à cette heure, lui apparaissait comme un paradis vert et accueillant.

 

Il s’avança vers une zone extrêmement sombre et touffue et arriva à une petite route escarpée, qui ne servait vraisemblablement qu’aux bûcherons. Celle-ci était bordée de chênes aux troncs parfaitement droits et élancés. Le sommet de leur feuillage brillait doucement de petites lueurs rousses du plus bel éclat. Un chemin rectiligne bordé de broussailles et légèrement boueux s’enfonçait parmi de délicats arbrisseaux chargés de baies. Horatio était très tenté d’aller jusqu’au bout du sentier afin de voir jusqu’où il aboutissait. Il se sentait parfaitement heureux en cet instant et le parfum agréable de la végétation apaisait son esprit. Il marcha fort longtemps, passant devant plusieurs empilements de bois pour aboutir à un petit bouquet de sapins. Le chemin, étroit à présent, s’incurvait et grimpait en pente douce jusqu’au sommet d’une petite colline.

 

Horatio, irrésistiblement attiré, continua d’avancer, un éclat brillant fascinait son regard. Il marcha sans faire de bruit, et ce qu’il vit lui coupa le souffle.

 

 

Un majestueux vaisseau était posé au centre de la clairière. Celui-ci, d’environ dix mètres de large, était d’une teinte métallique irisée, à l’éclat magnifique. Aussi incroyable que cela paraisse, la coque semblait vivante, comme constituée d’une énergie en mouvement. La soucoupe, parfaitement circulaire et flanquée d’une échelle miroitait comme un soleil, mais ce n’était rien comparé à la créature que vit Horatio!

 

Son exquise silhouette, d’une finesse et d’une grâce irréelle s’avançait dans sa direction. Son corps délicat et si gracile, aurait pu être celui d’une jeune fille. Éperdu de bonheur, Horatio s’avança totalement à découvert, son esprit totalement paralysé, le regard fixe, il ne pouvait qu’admirer cette créature. Elle était légèrement plus petite que lui avec de longs membres minces. L’être habillée élégamment d’une jupe claire portait une série de bracelets, ainsi qu’un large collier. Ce dernier ressemblait fort curieusement aux pectoraux dont se paraient les égyptiennes. Horatio détailla son corps fin, sa démarche parfaite. La créature à la peau nacrée possédait une taille si fine, que cette minceur était impossible pour un être humain. Ses jambes incroyablement longues et menues auraient fait pâlir de jalousie le mannequin le plus irréprochable.

 

 

Tandis qu’il s’avançait encore, plusieurs autres créatures l’entourèrent et l’assaillirent rapidement. Horatio tomba rudement sur le sol et son genou heurta une pierre. La douleur disparut soudain, remplacée par un choc électrique. Ses reins avaient été paralysés, il voulait bouger, s’enfuir, mais ses jambes refusaient de lui obéir.

 

 

Si vous aspirez à connaître la suite de ce récit, vous pouvez le commander juste ici avec le lien de l'éditeur. Il est disponible en format numérique, ou en édition papier .

L'ouvrage a été réédité avec en plus la seconde partie de la série Les Voyageurs Galactiques disponible juste ici :

Aspiré dans l'espace

 

Je vous adresse toute ma gratitude, et vous dis à très bientôt,

 

Aurélia Ledoux

 

 

Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :

 

 

 

 

Publié dans Récits stellaires

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