Être conscients
« C’est un jour plein de soleil et voici un autre message.
Je suis le professeur Zolmirel et je m’exprime de nouveau.
Vous vous demandez pourquoi nous ne sommes pas encore parmi vous.
La réponse est bien, si, nous le sommes. Mais d’une manière absolument invisible.
Il nous est facile de demeurer invisibles pour notre sécurité, et la vôtre. Nous pouvons aussi prendre votre forme au besoin. Nous effectuons beaucoup d’opérations de décontamination des champs, des sources souterraines ces temps-ci, nous avertissons les animaux de boire ou de ne pas boire telle eau. Les animaux d’élevage également, nous les prévenons. Pourquoi ? Eh bien simplement, parce que ceux qui vont les manger ensuite risquent de ne pas aller bien du tout.
Les animaux de « bétail », comme vous les nommez, savent qu’ils vont ensuite être mangés, ils sont prêts à ce sacrifice. Pouvez-vous réaliser ceci ?
Pouvez-vous réaliser l’immense amour de ces êtres, qui viennent prendre pied sur votre monde ? Pour vous inciter à un peu plus de compassion…
Ces animaux sont ensuite abattus, avec plus ou moins d’humanité, plus ou moins de souffrance, et mangés.
Évidemment, nous savons que pour votre monde c’est une chose très ordinaire que de manger de la viande. Nous ne vous demandons pas de devenir végétariens du jour au lendemain, ni même de le faire, si cela est contraire à vos aspirations.
Nous vous demandons simplement, d’être conscients du sacrifice de ces animaux, de leur immense amour, et de tenter de promouvoir les éleveurs qui les traitent avec plus de douceur, de respect, que les autres.
Nous vous invitons à faire cela si vous le pouvez et à leur envoyer beaucoup d’amour.
Nous sommes là donc, comme je le disais, pour nettoyer, purifier votre monde, et c’est une longue activité, qui demande de la patience. Nous avons pu retraiter pas mal de déchets préoccupants et nous aimerions aussi que de ce côté-là mes chers amis, vous vous questionniez un peu plus.
Demandez-vous où vont tous ces déchets ? En particulier ceux de ces appareils téléphoniques d’un usage éphémère, que vous changez comme votre chemise, pour des raisons de « mode ». Demandez-vous cela, et faites-le en conscience.
Demandez-vous pourquoi vous avez besoin de gadgets si coûteux, de produits multiples qui font de vous, presque par instants, des « objets connectés » ? Demandez-vous si cela vous permet d’avoir plus de vrais amis et si cela est bon pour votre santé physique et mentale.
Voici quelques unes des questions que j’aimerai que vous vous posiez. Je sais que ce message sera dérangeant pour certains, mais c’est ainsi que nous voyons les choses et nous disons cela, moi et mes proches, simplement pour vous aider.
Nous vous apprécions beaucoup et ne souhaitons pas voir certains d’entre vous, devenir des marionnettes de cette société de consommation vacillante.
Sur notre monde, nous réemployons tout ce qui ne sert plus. Et il ne nous viendrait pas à l’idée de remplacer des appareils délicats et coûteux, juste par caprice.
Nous faisons en sorte de collecter tout le métal qui ne sert plus, le métal étant le plus polluant et il existe chez nous des lieux d’échanges.
C’est assez simple, lorsque quelqu’un a envie de changer son intérieur, il y apporte ce dont il ne veut plus.
Des artistes et des spécialistes réaménagent ce mobilier pour d’autres, le transforment ou le laissent tel quel. Eh oui, nous aussi, nous sommes à l’aise dans le « vintage » !!!
En ces lieux, les nôtres viennent pour choisir et emportent les objets qui leur plaisent et c’est aussi simple que de dire bonjour à un ami.
Nous aimons pour cette raison beaucoup visiter vos magasins, vos centres commerciaux. Ce sont des lieux emplis de vie, de couleurs, de lumière et nous aimons ressentir vos émotions lorsque vous y venez.
Nous aimons aussi beaucoup les rues illuminées la nuit, c’est une ambiance qui est très agréable. Il existe beaucoup de pensées humaines que nous pouvons capter, surtout le soir, des pensées douillettes, de sérénité familiale, d’apaisement, cette sereine méditation qui vous emplit alors que le jour tombe. Nous nous efforçons d’aider les êtres dont l’état émotionnel est instable. Nous le pouvons en ces lieux que vous nommez jardins publics. Nous pouvons nous y tenir en journée, lorsqu’il n’est pas trop d’affluence.
Mais lorsqu’il y a cohue, des odeurs pestilentielles et beaucoup de bruit, nous devons nous éloigner, Il est impossible pour nous de demeurer en de tels lieux, surtout avec les jeunes.
Nos enfants sont très sensibles et ils sont particulièrement incommodés, par l’agitation qui règne en votre monde, par les pensées vulgaires et parfois cruelles qui peuvent jaillir des vôtres. Eux ne connaissent que la douceur et l’amour de notre plan, où nous faisons croître beaucoup de végétaux rien que par notre esprit. »
Le professeur sourit, je le vois plus nettement, il porte un beau manteau laineux, brun roux, et une grande écharpe pourpre. Sur son col, une plante pousse lentement. C’est l’une de ses spécialités que de faire croître des plantes à peu près n’importe où.
Il possède un teint bleu vert, légèrement luminescent, je dirai qu’il fait 1m30 de haut environ, et ses yeux brillent d’un éclat très vif.
C’est un être immensément affable et sage. Il est entouré de deux petits aliens. Le premier possède un teint blanc nacré mêlé de rose, ses yeux sont bleu pâle, mais bien plus grands que pour un être humain, le jeune alien porte une tunique vert pâle. C’est un jeune être gracile très timide. Le second petit être est bleu pâle, un peu plus grand, avec de grands yeux noirs très vifs, il se tient bien droit et s’incline en un salut élégant.
Derrière se tiennent deux êtres humains, deux hommes souriants, semblables aux nôtres et deux très grands aliens emplis d’élégance, à l’allure raffinée.
Les aliens portent de grands manteaux brodés et des tuniques blanches avec des motifs en relief. Tous ces êtres aimables se tiennent en un lieu bleu profond aux parois cristallines. Le sol aussi est bleu avec des motifs brillants blanc nacré.
Les êtres font de joyeux signes de la main et la scène s’éloigne.
« Nous vous saluons bien amicalement et nous vous disons à une prochaine fois. »
Le Professeur Zolmirel
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