Le revirement en cours chez les aliens

Publié le par Aurélia LEDOUX

Le revirement en cours chez les aliens
Message du professeur Zolmirel

« Me voici de nouveau devant vous, c’est moi, votre ami du plan supérieur, le professeur Zolmirel.

Il vous faut savoir que nous n’aimons pas beaucoup parler de plan supérieur ou inférieur.

Supérieur, veut juste dire qu’il s’agit du plan d’existence suivant par rapport au vôtre.

Ce plan est celui de la semi-éthérisation pourrions-nous dire. Cela signifie que nous pouvons faire varier à dessein la consistance moléculaire de notre corps. Cela nous permet de devenir visible ou non. Avec un peu d’entrainement nos jeunes peuvent le faire aussi. Ces petits êtres insaisissables que vous nommez aliens ou « petits gris », se rapprochent de plus en plus de nos présences, qui les intriguent. Nous pouvons mener ces créatures dans des lieux de soins. Mais la plupart sont très farouches. La plupart des petits aliens ont une peur bleue des êtres humains et encore plus de nous mêmes. Et ce alors que nos équipes de soin sont là pour les guider et les soigner. Pouvez-vous le croire ?

Il en est pourtant ainsi. Donc, songez bien que ces êtres ont besoin de pensées bienveillantes, de pensées d’amour. »

Il me montre un endroit avec comme un grand temple de pierre et de verre, au ras d’un vaste pré verdoyant garni de fleurs.

Des aliens, pour la plupart très jeunes, sont étendus sur des fauteuils inclinés face au Soleil levant. Il souffle une petite brise un peu fraiche, alors des soigneurs les installent sous des couvertures épaisses. Les soigneurs sont des hommes et des femmes très posés, ou des aliens d’âge varié.

La plupart ont très peur de la lumière, ils ferment les yeux, mais à mesure que le soleil monte dans le ciel, ils se sentent ragaillardis. Il en est qui renâclent quelque peu, parmi les adultes, alors, au début, on leur apporte de grands chapeaux pour protéger leurs yeux sensibles.

 

« Peu à peu ces êtres changent, explique le professeur. L’exposition directe à la lumière solaire est très importante pour eux, elle fait muter leurs cellules. Certains de ces êtres se sont bien éloignés du principe de la vie, et ce principe doit se réveiller en eux.

Toute vie purement intellectuelle, mécanique, dénuée de joie, d’émerveillement, mais peuplée d’arides calculs, tend à s’éteindre.

Aussi ce processus est assez dangereux pour eux. Il faut y aller par étapes. C’est une lente déconstruction, puis reconstruction de ce qu’ils sont. »

Le professeur marche vers un clone très jeune.

Il a à peine trois ans, et ses grands yeux bleus sont emplis de candeur. Je ressens un être très doux et craintif.

Près de lui, se tient un alien « petit gris ». En réalité, je ne vois qu’une pauvre créature très affaiblie. Le petit alien est affreusement maigre, son teint gris brun est maladif, il peine à seulement ouvrir les yeux. Pourtant, ses prunelles noires luisent d’intelligence, et d’autre chose, un mélange de crainte et de curiosité très vive.

On a l’impression que la peau épaisse de la créature fond, et cela fait comme des sillons qui se creusent peu à peu. L’alien se gratte un peu, et en dessous apparait une tache lumineuse révélant sa peau lisse et jeune. Ces plaies ne sont pas sensibles, mais gênantes. On a l’impression que sa peau est rongée, et qu’elle forme une sorte d’enveloppe qui se dissout peu à peu. C’est un processus graduel et délicat, que les soigneurs surveillent de très près. Les petits êtres sont exposés chaque jour progressivement à la lumière solaire.

« C’est l’action du Soleil qui dissout ces êtres, explique le professeur, dans le même temps, ils absorbent une très grande quantité d’énergie solaire, elle les reconstruit de l’intérieur. Ils l’inhalent. »

Je crois savoir que les aliens petits gris respirent pas ou peu. Et je m’étonne de ces propos.

« C’est exact, explique le professeur, la plupart ne respirent pas, en particulier les servants, affectés à l’entretien des navires spatiaux qui sont des clones. L’énergie entre par leur peau, ce qui rend ce processus assez difficile à contrôler. Mais les soigneurs sont habitués à surveiller cette étape, il leur faut surtout beaucoup réconforter ces petits. Ce sont des créatures privées de volonté, d’individuation propre, crées spécialement pur travailler au départ.

Lorsqu’il arrive que ces êtres suivent une autre voie, en ont assez d’être rudoyés, ils s’enfuient, ou se laissent dépérir. En réalité c’est l’énergie collective qui les alimente, qui se détourne d’eux en les laissant mourir.

C’est alors que leur âme peut reprendre sa vraie place et nous pouvons bien sûr intervenir. »

Je suis assez fascinée par ces êtres de la nuit, aux petits visages si étonnés de faire l’objet de tant de soins et en même temps si effrayés.

Le professeur s’approche du petit gris pour lui parler doucement, puis il lui fait absorber un breuvage sirupeux. Il passe à un autre petit blessé, avec à chaque fois un mot affectueux pour chacun, avec un remède spécifique.

D’autres petits aliens graciles apparaissent parmi les soigneurs, ils font de même, ils sont tous très jeunes. Et les petits blessés sont absolument abasourdis de voir la joie qui émane de leurs visages. Cela les encourage à guérir.

Parmi eux se tiennent deux petits gris, absolument semblables à l’être allongé, mais bien moins amaigris. Ils sont iridescents, chose inattendue, leur peau en parfaite santé répand un doux éclat argenté. Leurs grands yeux bleu noir sont emplis de bonté. Ils s’approchent de l’infortuné pour lui parler. Ce dernier les écoute avec intérêt.

Les petits êtres gambadent allègrement et le professeur achève ses soins, il revient et continue  à parler.

« Je vous ai montré cette scène pour que vous les voyiez sous un angle différent. Bien sûr, il existe beaucoup de centres de soins semblables sur votre Terre.

Tous ces lieux possèdent un reflet, une répercussion ici. Nous agissons sur les blessés physiques et psychiques de votre monde au travers de ces reflets, de ces êtres. Ils se concrétisent sous cette forme ou sous une autre. En prenant soin de ces créatures, c’est un peu vous que nous soignons en même temps.

Car vous faites partie des aliens, comme des deux faces d’un même iceberg.

Nous vous invitons à regarder ces êtres avec amour et compassion. Il vous faut bien concevoir que leurs épreuves sont encore plus terribles que les vôtres, d’un certain point de vue. Les aliens peu éclairés ont réalisé que seule la lumière pouvait les aider à reconquérir leur suprématie génétique, avec votre aide bienveillante.

Encore une fois, leur destin est lié au vôtre, et nous sommes évidemment très heureux de ce revirement qui est en cours chez les reptiles. Lorsque des êtres aussi élevés intellectuellement s’ouvrent à l’énergie de leur cœur, il en résulte un bien absolument immense pour toute la création. »

 

 

Le revirement en cours chez les aliens

Le professeur s’assied sur un banc avec cinq jeunes aliens au teint blanc, bleu ou mauve, et une soigneuse alien de grande taille, deux hommes souriants se tiennent derrière eux. Ils font tous de grands signes de la main. Je sens que l’entrevue est terminée. Mon cœur se serre un peu, car je les trouve tous adorables. La scène s’éloigne.

« A une prochaine fois, et merci de tout cœur de votre intérêt,

Tout notre amour à nos amis de la Terre,

Le professeur Zolmirel et de nombreux peuples humains et aliens »

Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :

 

Publié dans Messages

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Commenter cet article
I
merci Aurélia! j'espère que vous vous portez bien, plein de belles et très douces choses à vous
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M
pourquoi ne peut on pas partager sur Google + ?
Répondre
A
Je n'en ai pas la moindre idée. J'imagine qu'il s'agit d'une option...<br /> <br /> Bien à vous,