Message de l'Esprit de la Forêt

Publié le par Aurélia LEDOUX

Message de l'Esprit de la Forêt

Le printemps, la reconnexion à la nature

Le printemps prépare sa promesse, je me trouve en forêt et je marche sereinement.

Les plus gros arbres sont souvent ceux qui abritent des présences subtiles, mais pas toujours.

Je sens une omniscience qui plane majestueusement. L’être très ancien est rieur et grave, allègre et posé en même temps. Il est immensément jeune et immensément âgé à la fois. Je perçois une très grande présence qui peut prendre tous les visages. Le visage est celui d’un homme très âgé et sage, un peu comme le magicien Gandalf, ou son cousin Radagast.

Il me rassure et me dit qu’il est heureux de ma venue en ce lieu paisible. Je suis un peu intimidée, mais l’être est très patient.

Je veille à m’installer confortablement pour noter. L’esprit est amusé de cette pratique, il semble avoir une influence sur le vent. Je sens une invitation subtile, et une forme passe devant mes yeux, juste au plan de la vision intérieure, mais cette présence est très palpable.

Une petite brise agite les arbres et un léger tourbillon de feuilles sèches se produit.

Il parle plus nettement d’une voix rieuse.

« Que veux-tu que je te dise ? »

J’aimerai savoir si l’humanité progresse.

« Oui. L’humanité progresse lentement, elle sent la caresse du vent, la caresse du soleil sur sa peau, elle se reconnecte lentement. Sois en paix, alors, beaucoup de choses viendront. Écoute le chant de l’oiseau, non celui de l’avion. Le monde tourne et change, nous sommes à son image, nous les esprits des arbres, les gardiens de la forêt, rien ne peut nous affecter en apparence, mais nous changeons.

Vois l’arbre scié sur lequel tu te tiens, c’est ton peuple qui a fait cela. Nous ne l’en blâmons point, car cet arbre était mourant, mais il aurait pu vivre encore un peu. »

Je perçois qu’une fine tige renait de l’arbre en question.

« Très bientôt, ton peuple ne tuera plus les arbres, ni plus aucune espèce vivante. Il aura compris. Il saura se chauffer, faire de l’électricité avec le feu de l’air, du vent, de l’eau. Vous l’appelez plasma. Il pense et se déplace très vite, il entoure toute créature vivante.

C’est par son biais que tu peux me parler, que tout est relié. Sois en paix et ce jour viendra, où tu sentiras la refusion complète avec toute créature vivante, avec les racines, le cœur de la Terre. Les tiens savent, ils sentent au fond d’eux mêmes cette belle connexion lorsqu’ils sont au jardin.

Cette connexion s’opère avec tout ce qui vit, avec les insectes, qu’ils soient butineurs ou décomposeurs. Les animalcules du sol font grandir les arbres, ils aèrent le sol. Celui-ci peut emmagasiner plus d’eau et les arbres restent verts à la saison sèche. Cela est tout à fait bien organisé.

Sois en paix et ne désespères point, quoi que tu entendras, quoi que l’on te fasse. Ton monde se porte mieux que l’on pourrait espérer

Les veilleurs du ciel sont là, les êtres des hautes sphères, ils purifient tout, autant qu’ils peuvent, en attente que l’homme puisse voir. Ils restent cachés jusqu’à ce que l’homme voie en lui-même et autour de lui, ils devront agir le plus discrètement possible.

Ceux qui te suivent et qui t’entourent ressentent ces présences et s’en trouvent heureux. Très bientôt, le monde sera lumières ! La Lumière viendra à la fois d’en haut et d’en bas, et vous, qui vous trouvez au milieu, serez illuminés.

Les arbres aussi, leur peuple sera illuminé. »

J’entends des voix variées, des murmures d’assentiment. Il y a plusieurs autres présences attentives suspendues dans l’air qui écoutent cette belle vibration télépathique.

" Très bientôt, tu sauras, tu verras ce que tu entends, ce que beaucoup entendent et ressentent sera vu par le plus grand nombre. L’invisible deviendra visible et le cercle sera bouclé.

Le monde alors pourra recommencer à tourner dans le bon sens.

Nous vous aimons, vous hommes des villes qui revenez aux champs, à la vie de vos ancêtres, pour redécouvrir vos vraies racines."

Le message s’interrompt. Je perçois une sorte d’énergie près de l’arbre et une forme très brillante passe devant mon regard intérieur en une vision fugace. Une brise soulève tout ce qui est au ras du sol, et je perçois comme une très belle musique. Je suis invitée à entrer dans cette ronde du vent. Une émotion très forte accompagne ces perceptions, car c’est comme si les arbres se mettaient à chanter en se répondant.

La perception passe et l’esprit reprend après une pause.

« Regardes le sol, la Terre sur laquelle tu marches, c’est celle de ton père, de ton grand père, de ton arrière, arrière grand père, Il y a un peu de leurs parcelles d’existence, un peu de leurs racines et même un peu d’eux mêmes. Pourquoi séparez-vous la mort de la vie ? Elles forment un cercle unique. Il n’y a que l’homme dans son erreur qui met les morts en un endroit et imagine qu’ils y resteront.

L’essence d’un corps mort est un formidable élixir de vie ! L’eau entraine ces nutriments précieux et recréée de nouvelles formes de vie à partir d’eux.

Beaucoup de formes de vie sont faites à partir de matière morte. Les hommes mangent bien, hélas, leurs frères animaux.

Combien de fusils tuent chaque année ?

Combien de cris, de souffrances dans les forêts ?

Les fusils ne servent qu’à tuer, une fois cela accompli, leurs canons ne peuvent redonner les vies qu’ils ont prises.

Par contre, l’homme consciencieux, en semant, en entretenant son jardin, en répandant de vertes et belles pensés, aide ce qui pousse à s’épanouir, ce faisant, il s’élève vers le ciel.

Lorsqu’il contemple d’un œil admiratif la cime d’un arbre il s’élève un peu plus vers l’absolu. »

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