Le regard des aliens sur notre monde,
La scène a lieu sur une planète verdoyante, Dale Major de 80 000 km de diamètre, peuplée de grands aliens, que je présente ici :
Ce n'est que lors de mes rêves et de visions que je puis voir ces êtres merveilleux. Comme tout ce que je vois est assez précis au point de ressembler à une histoire, j'ai eu envie de vous le faire partager.
Cypria, une botaniste, rencontre le professeur Dorylus, un grand alien fort âgé, en compagnie de Telinn, un « Petit ». Le professeur Dorylus, est un généticien talentueux, mais avant tout c’est un guérisseur. La scène a lieu à l'intérieur de son complexe scientifique, un centre de recherches et également un centre de soins pour tous les êtres vivants qui regroupe des Grands et des Petits.
Il étudie l’architecture des structures du vivant en vue de recréer des organes à l’identique par culture cellulaire.
Son travail vise avant tout à soigner des malades, tout en enrichissant sa base de connaissances sur le vivant. Il doit réunir des informations en vue de guérir deux habitants de la Terre, un enfant, puis, un homme grièvement blessé.
Telinn est un physicien expérimenté, dont le père, âgé de plusieurs siècles, a déjà été sur la planète Terre.
Ils se trouvent à bord d’une petite navette, et approchent d’une vaste barrière montagneuse.
« Ils virent apparaître une immense paroi rocheuse à l’horizon, à son sommet se trouvait le vaste complexe de recherches du professeur Dorylus. Une alvéole s’entrouvrit et le navire se posa à l’intérieur sans la moindre secousse.
Ils débarquèrent dans un grand hall bleu sombre aux parois brillantes. Des dizaines de petits aliens occupaient les lieux et travaillaient avec intensité devant des consoles. Dorylus mena Telinn et Cypria à leurs appartements. Dorylus mena Telinn et Cypria à leurs appartements.
Le lendemain, il insista pour les voir aussitôt et les reçut dans son bureau, une vaste pièce aux boiseries claires.
- J’aimerai que vous me parliez de la Terre, commença t’il.
- Eh bien, il s’agit d’une planète presque entièrement composée d’océans d’eau liquide. La végétation est très variée, on y trouve également des algues, des lichens, des mousses, bien sûr, des arbres et des champignons, exposa Cypria.
- Parlez-moi plutôt des Terriens, demanda Dorylus.
- Les Terriens ? il s’agit de primitifs belliqueux irresponsables de type humanoïde. Les créatures des eaux sont plus douces, notamment les dauphins et les baleines. L’intérieur de ce monde comporte heureusement d’autres civilisations très lumineuses, sur le plan spirituel, leurs connaissances philosophiques constitueraient un immense enrichissement pour notre monde, poursuivit-elle.
- Nous n’avons que peu de contacts avec les créatures des eaux et de l’intérieur. J’aimerai que vous vous concentriez sur les humanoïdes. Comment sont-ils faits ? questionna Dorylus le visage perplexe.
- Nous ne connaissons pas la biologie des terriens, si telle est votre question… il nous faudrait des prélèvements pour comprendre leur physiologie, reprit Telinn. Pourquoi vous intéressez-vous à un peuple si peu évolué ?
Dorylus lissa sa longue robe ample et cligna de ses grands yeux emplis d’intelligence.
- Justement, j’ai de très bonnes raisons de penser qu’il en est tout autrement. nos précédents contacts infructueux ont eu lieu avec l’armée de la Terre, mais la plupart de ses habitants sont paisibles. Voici des échantillons de tissus et des sondages d’organes terriens, fit-il en les invitant à entrer dans une salle.
Cypria, éblouie, admira les proportions parfaites des systèmes cellulaires délicats visibles sur un écran. Une géométrie subtile était à l’œuvre dans la structuration de pareils êtres. Les relations équilibrées entre les différents organes obéissaient à une horlogerie complexe. De plus, elle le savait, les Terriens ne possédaient pas de difficultés pour maintenir leur population.
En vérité, ironie du sort, chez eux, la natalité était telle, que les villes prenaient des proportions inconsidérées. Alors que pour les grands Daliens, qui avaient résolu la plupart des problèmes liés à l’existence et à la protection des mondes, le clonage des descendants était devenu une nécessité.
Telinn et Cypria s’avancèrent et firent connaissance avec les autres biologistes, pour la plupart, des petits Daliens aux yeux brillants. Ils se montrèrent ravis de leur venue et s’empressèrent de leur présenter leurs travaux : le décryptage de la physiologie des Terriens et la mise en culture des différents organes à terme.
- Pourquoi devrons-nous cultiver des organes terriens, professeur ? demanda Telinn.
Dorylus eut un sourire énigmatique et s’effaça discrètement.
- Il serait dommage de gâcher pareille surprise, murmura t’il en songeant à l'homme blessé qu’il aurait bientôt la chance d’accueillir. "
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