Les vraies couleurs de Mars,
Tout a été écrit ou presque sur le problème posé par le calibrage des couleurs martiennes. Il s’agit simplement pour moi de vous faire part de ma réflexion sur ce sujet avec transparence.
Depuis de nombreuses années, je fais des rêves saisissants de réalisme sur le monde martien et bien entendu, les couleurs sont parfois très différentes de celles présentées comme véridiques sur certains clichés des sondes spatiales, notamment Spirit.
Le sol est couleur sable, comme celui du désert saharien, et le ciel est rosé à l’aube, comme chez nous, sinon, blanc nacré bas sur l’horizon, rappelant un jour de pluie. Il peut aussi être bleu très pâle. Chargé de lourds nuages, il devient gris presque noir ou jaune paille en présence de poussières.
Mais il n’est point orange et la luminosité est très semblable à la notre.
Ce ne sont que des rêves me direz-vous, et j’ai pendant longtemps rejeté tout ceci, le mettant sur le compte de mon imagination.
Seulement, ces rêves persistaient, mon intuition me disait qu’il y avait bien là quelque chose à creuser. J’ai profité de mes études et de recherches en bibliothèque pour effectuer des vérifications.
Lorsqu’on place un filtre orange devant une image, le ciel et le sol prennent une teinte orangée. Si vous prenez par exemple une paire de lunettes 3 D, et que vous observez par la fenêtre avec la partie rouge, le ciel sera rouge, avec le vert, même phénomène.
Jusque là, tout est simple.
Donc, partant de ce principe, beaucoup de clichés des sondes martiennes présentent une couleur rouge trop marquée, comme si le rouge avait été artificiellement exagéré par rapport aux autres couleurs. En effet, chose anormale, le ciel et le sol présentent la même teinte, comme si un filtre orange avait été placé par dessus ces clichés.
Panorama de Calypso par Spirit
On voit bien ici que le orange a été exagéré.
C’est d’ailleurs ce qu’ont prétendu en leur temps plusieurs techniciens, notamment les docteurs Ron et Gilbert Levin qui ont créé un site internet, hélas en anglais. Ils se sont retirés de la mission Viking, pour présenter leurs recherches de manière indépendante après avoir constaté ce maquillage de leurs propres yeux.
Mars, suivant leurs dires, ressemblerait à l’Arizona, le ciel serait bleu et le sol ocre, avec des « rochers moussus », comportant des « taches vertes ». Ce sont les dirigeants de la NASA qui ont décidé d’augmenter le réglage du rouge. Mais pourquoi auraient-ils agi de la sorte ?
Ce cas n’est pas isolé. Plus tard, un technicien de la mission Pathfinder se serait plaint bruyamment que ses réglages n’aient point été respectés, notamment la balance des couleurs et le rouge.
La NASA augmenterait le rouge de 30% sur ses clichés, et le vert de 6%. Je vous invite à vérifier cela par vous-même, le résultat est saisissant !
Mais fort heureusement, certains clichés n’ont pas été retouchés et d’autres, ne le seront jamais.
Voici donc, des clichés issus d’images prises par des astronomes amateurs, notamment l’excellent astronome Antonio Cidadao, lequel n’utilise pas de filtres. Il présente les vraies couleurs de Mars sur son site, que je vous invite à consulter pour en savoir plus.
Comme vous pourrez le constater, les pôles Nord et Sud de Mars sont bien blancs. Si une atmosphère poussiéreuse existait, elle devrait comporter des nuages orange pâle et non bleutés comme sur ces clichés.
Le sol n’est point rouge brique, ni orange, mais sable, avec des zones plus rosées et plus verdâtres par endroits.
Si cette atmosphère était aussi orangée, ce cliché pris par la sonde indienne Mars Orbiter Mission (MOM), ne devrait tout simplement pas exister dans sa version originale. Pour ceux que cela intéresse, dépêchez-vous de le copier sur vos ordinateurs, il ne va pas persister bien longtemps !
Mais quelle est donc cette fine pellicule bleutée admirable ? Serait-ce le ciel bleu de Mars ?
Circulez, il n’y a plus rien à voir … Le maquillage orange habituel va passer par là.
Voici la version définitive de ce cliché, nous dira t’on dans peu de temps. L’autre n’est qu’une image incorrecte qui n’aurait jamais du circuler car il y a eu une défaillance de la caméra ou autre chose du même genre …
Mais au fait, peut-on encore appeler cela de la science, le fait de retoucher ainsi les images, qui d’ailleurs ont pu être prises grâce à l’argent des contribuables ?
Les rovers martiens engloutissent des milliards d’euros, (2.5 milliards de dollars pour Curiosity !) et on nous parle de crise économique.
Les dix sept caméras actives de ce robot sont censées fournir des clichés d’une résolution exceptionnelle. Mais si vous allez sur le site du JPL pour télécharger des images de 1 ou 2 Mo, vous n’obtiendrez que des clichés flous au grossissement, dont les arrière-plans sont nébuleux, sans parler des pauvres clichés en noir et blanc dignes des sondes des années 1960 !
Essayez de prendre en photo un paysage avec un simple appareil numérique de 1 ou 2 Mo, et grossissez les détails à l’ordinateur. Vous constaterez une grande différence de qualité. Avec vos photos, vous pouvez grossir jusqu’à cinq fois, avec les images spatiales, ce n’est pas possible, vous ne grossirez au mieux qu’une ou deux fois.
Pourquoi ces clichés sont-ils flous ? Me direz-vous, et c’est une très bonne question.
N’en avez vous pas assez de toutes ces réponses évasives, de ceux qui devraient être là pour ouvrir nos yeux au lieu de les fermer sur les autres mondes ?
Si c’est bien ce que vous avez constaté, chers lecteurs, il convient de se demander pourquoi la résolution des images spatiales a été intentionnellement abaissée.
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